LIBREVILLE, GABON (medias241.com)- La 5e Session du Conseil des ministres du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (Copax), convoquée à l’initiative du gouvernement gabonais, a prit fin ce 5 mars à Libreville par des résolutions et des recommandations ne soient faites pour régler ce problème de l’insécurité dans la communauté.
Après trois jours de travaux basés essentiellement sur la stratégie de lutte contre le terrorisme en Afrique centrale, la mise en œuvre de la Convention sur les armes légères et de petit calibre, ainsi que sur la stratégie de sécurisation de des intérêts vitaux en mer dans le golfe de Guinée, les représentants de tous les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ont exhorté les Etats membres à traduire en actes la solidarité régionale, notamment en mettant en œuvre le Pacte d’assistance mutuelle et la mise en place d’une politique de défense commune.
Pour faire face au trafic illicite et la criminalité transnationale organisée, à l’exploitation illicite des ressources naturelles, au braconnage, à la circulation des armes légères de petit calibre, à la traite des êtres, au terrorisme et à la piraterie maritime, les participants recommandent la tenue d’une session extraordinaire du Conseil des ministres du Copax, dont l’objectif sera d’engager une réforme structurelle et fonctionnelle du Copax. Réforme qui permettra à cet organe sécuritaire sous-régional de gagner en efficacité.
Concernant la situation en République centrafricaine (RCA) et en République démocratique du Congo (RDC), le Conseil des ministres a réaffirmé l’engagement des Etats membres à contribuer davantage aux efforts de pacification et de stabilisation de ces pays, y compris en ce qui concerne la présence de leurs contingents dans les différentes composantes de la Minusca et de la Monusco.
Quant aux questions électorales, le Conseil a exprimé son soutien aux Etats membres engagés à différents niveaux dans des processus électoraux au cours de l’année 2018. Il a réfuté toute ingérence extérieure dans cette question qui relève de la souveraineté des Etats, et a demandé au Secrétariat général de la CEEAC, en collaboration avec l’Union africaine (UA), de renforcer l’appui aux Etats membres concernés.
Sur la question du terrorisme et des activités déstabilisatrices en Afrique Centrale, le Conseil des ministres a adopté la stratégie de prévention et de lutte contre le terrorisme en Afrique Centrale et a condamné les actes des groupes terroristes, des groupes armés et des autres forces négatives dans la sous-région. A cet effet, il a demandé au Secrétariat Général de proposer un mécanisme régional permettant d’identifier et de classifier les groupes terroristes opérant en Afrique centrale.
Écrit avec le concours de Gabonreview.com