En tournée à Port-gentil, Tchibanga, Makokou, Koula-moutou, Franceville et Oyem, la ministre en charge de la formation professionnelle, Nanette Longa est optimiste face à la réforme sur la formation des jeunes gabonais. Une viré qui lui a permit de s’enquérir de visu de l’état réel des centres de formation du pays.
C’est sous instruction de Julien Nkoghe Bekale, premier ministre, que Nanette Longa et son ministre délégué ont fait le déplacement de l’intérieur du pays pour des raisons liées à la formation professionnelle dans ces parties du pays “cette mission avait pour objectif de prendre contact avec les structures publiques de formation relevant de notre tutelle mais aussi de motiver le personnelle sur l’appropriation des mécanismes et activités engagés en matière de formation professionnelle” explique madame le ministre qui précise également que “ces formations avenirs sont appuyées par des partenaires techniques et financier que sont, entre autres, la Banque africaine de développement, AVIC et Eximbank”. Cette tournée de la tutelle montre la volonté clairement affichée du gouvernement qui vise à faire de la formation professionnelle un pilier principale du développement économique et social.
La ministre de la formation professionnelle, pendant cette tournée, a procédé au lancement de la construction du centre de formation de Mvengué à Franceville malgré l’existence de celui nommé Fidèle Andjoua, et elle se dit être optimiste sur la durée des travaux “La durée du projet est fonction d’un calendrier prévisionnel…nous osons croire que d’ici décembre 2020, l’établissement sera disponible et début 2021, la rentrée des classes effective”. Rappelons que cinq centres de formations financer par Eximbank en partenariat avec le groupe chinois AVIC, sont prévus sortir de terre sur les sites de la Zone économique à régime privilégié de nkok et à Port-gentil.
Pierre Rolland