GABON : APRÈS AVOIR PLAIDÉ POUR QUE SON FILS SOIT RECASÉ MAGANGA MOUSSAVOU S’EN PREND À LA COUR CONSTITUTIONNELLE

Après la séquence pour le moins génante au cours de laquelle il réclamait au Président de la République un poste pour son fils, Maganga Moussavou s’en est pris à la Cour Constitutionelle. Pour l’ancien candidat à l’élection présidentielle qui avait recueilli 0,32% des suffrages exprimés en 2016, la Cour Constitutionnelle ne joue son pas rôle. Elle ne ferait qu’œuvrer pour le maintien du pouvoir en place selon lui.

Des accusations délivrées lors d’une conférence de presse au siège du parti social démo-crates (PSD) dont il est le président. Accusations « sans preuves et à l’emporte-pièce d’un individu qui a besoin d’exister médiatiquement » rapporte un cadre du parti au pouvoir. En effet loin des propos pertinents qu’il a ténu sur la « provincialisation » Pierre Claver Maganga Moussavou vient de s’adonner à des sports favoris des acteurs politiques Gabonais qui consiste à déclarer des choses sans en apporter la moindre preuve.

Un autre de ses sports est de politiser la moindre action judiciaire, comme cet appel aux leaders des autres partis politiques à manifester leur soutien à Jean Remy Yama, le responsable du syndicat national des enseignants-chercheurs (SNEC) qui est écroué à la prison centrale de Libreville, il est sous le coup de plusieurs plaintes pour des faits présumés d’escroquerie. Des plaintes déposées par ses anciens collègues et non par le gouvernement comme le laisse supposer le président du PSD.

Devant ces faits, la pertinence de ce soutien interroge si ce n’est le besoin de récupérer et de politiser une affaire civile. Pour certains observateurs, Maganga Moussavou dont le score en six participations à l’élection présidentielle à péniblement dépassé les 1%, se préparer pour un septième round, d’où ce besoin « d’’alimenter le Kongossa avec des sujets médiocres loin des enjeux de l’heure, »

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