GABON: EN PLEIN « COVID-19 » HOUANGNI AMBOUROUE VEUT INVERSER LES MAUVAIS CHIFFRES DU TOURISME DANS LE PIB

Déjà quasi-anonyme à seulement 4% en 2020, la contribution du tourisme gabonais dans le produit intérieur brut (PIB) du pays fait l’objet d’un atelier au sein de la direction générale de l’hôtellerie. Selon les organisateurs de cette rencontre, elle vise à former les agents du ministre aux statistiques du tourisme.

Si la situation sanitaire mondiale a fait chuter cette contribution en 2021 à près de 150 milliards contre 229 milliards de FCFA en 2020, il n’en demeure pas moins que le Gabon reste une petite destination touristique en Afrique malgré un potentiel énorme et envié partout dans le monde.

Cette situation serait due en partie à l’enclavement des nombreux sites d’intérêts touristiques, à une offre d’hébergement moribonde à l’intérieur du pays , et enfin à une politique publique en manque de créativité et d’ambition. Libreville, la capitale gabonaise par exemple ne dispose même pas d’un office du tourisme.

Pourtant, Houagni Ambouroué veut faire de cet atelier de formation aux statistiques, le premier épisode de la relance du secteur. Mais au-delà de la capacité de quelques agents à renseigner des statistiques sur une plateforme numérique, le ministère du Tourisme ne gagnerait-il pas à ouvrir une réelle réflexion sur l’incapacité du Gabon à être une terre de tourisme malgré son potentiel ?

Confiée comme récompense pour son activisme à Karine Arissani, l’Agence Gabonaise de tourisme (AGATOUR) semble n’avoir jamais pu se relever du passage de la cheffe des soldats têtus en son sein en témoigne l’arrêt du chantier de réfection de son siège au centre-ville de Libreville.

Un constat amer qui n’occulte pas le fait que le tourisme gabonais dispose d’atouts pour devenir un contributeur important de l’économie à condition que les actions publiques soient cohérentes.

Livraison
Urban FM