Lors de son passage à Libreville dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail ce 12 juillet 2019, le Président de la Guinée-Equatoriale Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, s’est félicité de l’état d’avancement de la santé de son homologue Ali Bongo Ondimba, et s’est également prononcé sur la question de l’intégration sous-régionale.
Arrivé dans la capitale gabonaise en fin de matinée pour une visite d’amitié et de travail, le président Teodoro Obiang Nguema, après avoir échangé un bon moment avec son homologue gabonais, a tenu avant toute chose de dire à la presse nationale et internationale, toute sa satisfaction de voir le Président Ali Bongo Ondimba, récupérer très rapidement ses forces et sa fonction de Chef de l’Etat. « Je devais venir un peu plus tôt qu’aujourd’hui, le décès de mon petit frère est la raison qui m’a empêché de venir voir mon petit frère Ali Bongo Ondimba. Même si j’ai été présent lors de la cérémonie de commémoration des 10 ans de disparition d’Omar Bongo, je me devais de m’acquitter de cette responsabilité et je suis très content de voir que le Président est en forme et en fonction ».
Sur la question de la coopération et de l’intégration sous-régionale, Obiang Nguema Mbasogo, a indexé les ministres sous-régionaux en charge de la diplomatie dans leurs pays respectifs. « Vous ne pouvez pas dire qu’il n’y a pas de coopération en Afrique centrale. Récemment, nous avions assisté au sommet de la CEMAC à Ndjaména ce qui veut dire que nous savons bel et bien que nous devons renforcer notre coopération régionale seulement la responsabilité revient à nos ministres qui doivent travailler sur la question. Certes qu’il y’a des petits problèmes qui bloquent le processus »
Pour le numéro un équato-guinéen, la monnaie constitue un frein à cette intégration. « Nous avons appris que l’Afrique va peut-être changer sa monnaie. Ici en Afrique centrale, nous avons déjà échangé des points de vue et le mien est que nous devons négocier préalablement avec la France pour présenter certaines difficultés que nous avons aujourd‘hui face à cette monnaie. Pour changer de monnaie, il faut avoir tous les contours et surtout avoir une monnaie forte qui pourrait concurrencer d’autres économies. En dehors de ça, nous avons une bonne coopération dans notre sous-région ».
En sa qualité de président en exercice de la CEEAC, cette rencontre a également été l’occasion pour Ali Bongo Ondimba, de faire avec son homologue de Guinée-équatoriale un point de situation de ladite institution, notamment concernant l’état d’avancement de la réforme institutionnelle en cours au sein de la CEEAC.
Pierre Rolland