Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, figure de proue de l’Union Nationale (UN), un parti de l’opposition gabonaise, s’est récemment indigné des excellents résultats obtenus au Certificat d’études primaires et élémentaires (CEPE). Au lieu de célébrer la réussite des élèves gabonais, Ntoutoume Ayi a choisi de politiser un événement qui devrait pourtant être une source de fierté nationale.
« CEPE cadeau, BEPC cadeau, Bac cadeau, » a déclaré l’ex-proche de Jean Ping, insinuant une préférence pour des résultats moins excellents.
Qu’ils soient de l’opposition ou de la majorité, rien n’est plus nuisible que les hommes politiques usant de populisme. En effet, au lieu d’encourager l’excellence, M. Ntoutoume Ayi a préféré discréditer les résultats obtenus, insinuant que ces réussites seraient le fruit d’un favoritisme envers certains apprenants. Une telle attitude n’est pas seulement contre-productive, mais constitue également une insulte envers l’intelligence et les efforts des élèves, des enseignants et des parents qui travaillent sans relâche pour assurer une éducation de qualité.
Il n’est pas surprenant que les hommes politiques soient en désaccord sur de nombreux points, mais lorsqu’ils en viennent à nier les réussites scolaires pour marquer des points politiques, cela signifie que la politique est tombée bien bas. En définitive, l’argument de M. Ntoutoume Ayi n’est rien d’autre qu’une tactique populiste.
Le populisme, voilà le terme qui caractérise le mieux cette sortie de M. Ntoutoume Ayi. Ce type de discours sème la discorde et nuit à un débat public constructif. En fin de compte, le populisme n’aide pas le peuple, mais entrave le progrès. Il est important de rappeler que l’objectif de la politique est de servir les citoyens, non de manipuler leurs sentiments pour engranger des points.
Il serait peut-être temps pour nos dirigeants politiques de se concentrer sur la construction d’un avenir meilleur pour nos enfants, plutôt que de perdre du temps et de l’énergie dans des disputes stériles.
