Gabon: La Fégafoot en mode défensif

En l’espace de quatre jours, la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) a effectué plusieurs communications afin d’éclairer la lanterne des Gabonais sur certains sujets brûlants. Pierre Alain Mounguengui ne compte pas voir l’institution dont-il a la charge être ternie.

Suite à la démission du vice-président de la commission en charge des équipes nationales, Blanchard Andoume, le 12 juin 2019, le Comité Exécutif, deux jours après ce départ, a émis un communiqué de presse pour montrer que cet acte est un non événement.  » Il faut rappeler que, ne peut siéger au Comité Exécutif selon les dispositions statutaires, qu’un membre élu. Donc une telle sortie pour un membre coopté est un non événement… La FEGAFOOT, tout en déplorant d’avoir coopté M. Andoume, croyant à l’époque à sa conviction de servir notre football, tout en prenant à témoin la grande famille du football national, regrette cette démarche qui caractérise certains compatriotes avides de popularité à ternir systématiquement, dans les médias, l’image de l’institution qu’ils prétendent diriger à la moindre contradiction ».

Le mardi 11 juin 2019, Pierre Alain Mounguengui a animé une conférence de presse de 1h30 de temps, pour, cette fois-ci, afficher son mécontentement envers les personnes qui veulent ternir l’institution dont-il a la charge. Il a par ailleurs précisé que la Fégafoot poursuivra en justice certains d’entre eux.  » Une plainte sera déposée contre le journaliste auteur de l’article à l’origine du coup fomenté, actuellement en France et une ancienne présidente de la commission du football féminin ».

Pierre Alain n’épouse pas l’idée selon laquelle:  » les chiens aboient, la caravane passe ». Une institution doit-elle vraiment répondre à toutes les critiques dont elle fait face ? Si pour certains cela est une bonne façon d’éclairer la lanterne du public, d’aucuns pensent qu’il est préférable de rester zen, et de répondre en offrant des résultats positifs, c’est-à-dire, en redorant l’image du football gabonais, en mettant en place des politiques profitables aux sportifs et aux personnes qui ont la charge de faire évoluer cette discipline.

Maxime OWONO

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