De l’avis des partenaires au développement et des bailleurs de fonds internationaux, les réformes courageuses engagées par le Gabon ont largement contribué à l’amélioration des indices macroéconomiques du pays. Malgré la lenteur observée dans l’implémentation de nombreuses actions nécessaires à la pleine reprise, la mise en œuvre du Plan de Relance de l’Économie dès 2016 a permis au Gabon d’éviter la récession économique.
Dans le même temps, le Chef de l’Etat Ali BONGO ONDIMBA a instruit le gouvernement d’intensifier les politiques visant à asseoir durablement la diversification de l’économie gabonaise et à réduire de façon significative sa dépendance aux ressources pétrolières. Si les revenus issus du secteur pétrolier occupent encore une place importante dans la composition du produit intérieur brut (PIB), il faut néanmoins relever que les secteurs miniers et agricoles enregistrent eux aussi de belles performances.
Pour accompagner ses réformes majeures, le Gabon n’a pas hésité à rationaliser plusieurs postes de dépenses, et à baisser sa dette publique qui s’établit désormais à 56,4 % contre 62,6 % en 2017.
En outre, les investissements consentis dans le cadre du plan sectoriel Gabon numérique, avec la construction et le déploiement d’infrastructures de pointes, ont hissé le Gabon au premier rang sous régional dans le domaine des nouvelles technologies. Après la construction de 1.500 km de fibre optique financée par la Banque Mondiale, c’est 2185 km de fibre optique supplémentaires qui vont être construits avec le concours de la Banque africaine de Développement (BAD).
L’industrialisation de la filière bois amorcée avec la mesure d’interdiction d’exportation de grumes en 2009 a permis de l’implantation de plusieurs entreprises essentiellement dans la zone à régime privilégié de Nkok et la création de nombreux emplois.
L’Etat entend soutenir ses efforts pour améliorer le quotidien des populations et renforcer l’attractivité de la destination Gabon.
