A l’initiative de la présidente de l’Union nationale, une partie des responsables de l’opposition et leur société civile dédiée se sont réunis le 12 décembre dernier afin de signer un « pacte de confiance » en vue de la présidentielle de 2023.
Même si la problématique n’a pas été abordée, c’est vraisemblablement le choix d’un candidat unique pour cette frange de l’opposition qui a miné les discussions en sous mains . En 2016, c’est dans le même cadre que Jean Ping avait été imposé en tant que « candidat consensuel » par un groupes d’acteurs sociopolitiques prêts pour le « partage du Gâteau » en cas de victoire.
Dans tous les cas, face aux égos surdimensionnés des uns et des autres, et face à l’incapacité chronique pour l’opposition de proposer un programme de société autre que l’invective et la « fin du régime » auquel plus de la moitié d’entre eux ont donné des décennies de leurs vies, l’entreprise de Paulette Missambo s’avère compliquée. A moins qu’elle ne serve en réalité qu’à dérouler la tapis rouge à celui des participants ayant le bon « carnet d’adresses »
Pourtant Paulette Missambo semble y croire, selon elle, les leaders de l’opposition doivent donner suite aux attentes des populations qui expriment un désir d’alternance.
La réunion qui a vu la présence de plusieurs organisations de la « société civile » qui s’étaient mises en orbites lors du confinement à des fins bassement politiques devrait ne pas être la dernière du genre.