Dans son discours à la nation du 31 décembre 2022, le Président de la République avait invité l’ensemble de la classe politique au dialogue, en prélude aux élections générales de 2023. Une initiative saluée dans tous les camps.
« J’ai entendu l’appel de mes compatriotes, notamment des acteurs politiques de la majorité et de l’opposition, demandant l’organisation d’une rencontre pour définir ensemble les bases de la préparation des scrutins au lendemain apaisé. En tant que garant de la stabilité de notre pays, je peux vous assurer que cette rencontre aura lieu dans les meilleurs délais ». Avait déclaré Ali Bongo Ondimba lors de cette allocution.
Revenant sur l’initiative d’un groupe de partis et de la société civile de l’opposition, Paulette Missambo, la présidente d’une des factions de l’Union nationale s’est dite favorable à l’invitation du Président de la République : « Nous pouvons confirmer notre disponibilité à participer à toutes les initiatives dès lors qu’elles permettront aux élections de se tenir en 2023 dans les délais constitutionnels et conformément aux standards de crédibilité et de démocratie ».
Son rival, Paul Marie Gondjout qui dirige l’autre branche de l’Union nationale a qualifié l’’appel du chef de l’Etat de « Bienvenue ». Pour Thierry D’Argendieu Kombila, patron de la ligue panafricaine et patriotique de défense de la souveraineté (LIPPA-DES) tout le mérite revient à Ali Bongo Ondimba « d’avoir été à l’écoute de tous. Il revient à la classe politique quelque soient ses intentions de départ de se mobiliser pour les élections générales de 2023 se déroulent sans heurts ».
Au Parti Démocratique Gabonais(PDG) où on revendique une culture ancrée du dialogue, son Secrétaire Général, Steeve Nzegho Dieko, a déclaré que « dans la vie politique gabonaise, il est constant que le Dialogue politique prime » en prenant l’exemple de la conférence nationale de 1990 qui a précédé le multipartisme.
