Gabon: Nzouba Ndama accusé de blanchiment et assigné à résidence

Interpellé le 17 septembre à la frontière entre le Gabon et le Congo, avec la somme d’un milliard cent quatre-vingt-dix millions de francs CFA, l’ancien président de l’Assemblée nationale est désormais accusé de «  blanchiment de capitaux et intelligence avec une puissance étrangère portant atteinte aux intérêts diplomatiques et économiques du pays».

À son âge avancé, Guy Nzouba Ndama se serait bien passé de faire de faire la Une de l’actualité, de cette façon. Pourtant, l’affaire du milliard en provenance du congo, n’est pas prête d’être enterrée par la justice, qui a décidé de l’inculper et de l’assigner à résidence.

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Les magistrats en charge de l’affaire ne sont pas laissés attendrir par la politisation et la tentative des proches de Guy Nzouba Ndama de minimiser les faits, notamment le financement de ses activités politiques par une puissance étrangère, le congo. Estimant que les faits reprochés à l’ancien haut responsable publique sont suffisamment graves, un tribunal spécial de Libreville, s’est saisi de l’affaire.

Depuis samedi, les proches de Guy Nzouba Ndama tentent de créer une affaire dans l’affaire, en mettant en avant les conditions «  humiliantes » de l’interpellation de l’ancien président de l’Assemblée.

Pour ses soutiens, Guy Nzouba Ndama jouirait, en tant qu’opposant et « adversaire du pouvoir » d’une immunité. Ayant politisé l’affaire, ses proches essaient aussi de normaliser le financement des activités politiques de l’opposant gabonais par une puissance étrangère, le congo. Selon Me Anges Kevin Nzigou, avocat star du barreau du Gabon, il s’agit d’une « procédure politique ». Au congo, plusieurs voix s’élèvent contre le financement des activités de l’opposition gabonaise, alors que la population congolaise croupit dans la misère.

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