Dans un enregistrement audio d’une vingtaine de minutes qui a vraisemblablement été fait au moment des négociations pour la désignation du candidat consensuel de la plateforme Alternance 2023, on y entend Alexandre Barro Chambrier proposer un soutien financier et solliciter un retour d’ascenseur.
Au cours de la conversation, dans laquelle on distingue parfaitement les voix des deux responsables politiques malgré le bruit d’ambiance, Alexandre Barro Chambrier met en avant ses relations dans des « pays voisins » qui pourraient, le moment venu, « intervenir », ainsi que ses ressources financières qu’il qualifie de « transparentes » en raison de plusieurs missions de conseil pour la présidence ivoirienne.
En effet, certaines sources affirment qu’en tant que consultant indépendant, l’ancien ministre aurait profité de ses liens avec le clan Ouattara pour exécuter des missions d’audit.
Un aspect plus préoccupant de cette conversation est l’engagement d’Alexandre Barro Chambrier à mettre en place des stratégies pour « déstabiliser » le pays, avec toujours le soutien de pays de la sous-région et de la France. Frime ou vérité, impossible de le dire. Le directoire de la plateforme Alternance 2023, aidé de certains médias, s’est empressé sans surprise de démentir l’authenticité de cet enregistrement. Les deux concernés, eux, par contre, se sont à ce jour abstenus de tout commentaire, sans doute gênés par ce qui semble être un pacte dans le dos du reste des membres de la plateforme.
Sur Internet, un ingénieur du son a affirmé qu’il était techniquement impossible de manipuler cet enregistrement. Seuls Alexandre Barro Chambrier et Albert Ondo Ossa connaissent le fin mot de cette histoire qui lève un coin du voile sur la moralité de certains leaders politiques.
