La question épineuse du durcissement des critères d’attribution de la nationalité gabonaise a pris une place centrale lors du deuxième panel de la conférence de presse du 16 avril. Animé par la sous-commission ‘souveraineté nationale’, présidée par le Colonel Paul Aimé Vincent Mossie, cet événement a été le théâtre de débats intenses autour de plusieurs enjeux majeurs, notamment l’immigration, la diplomatie, la défense et la sécurité.
Les échanges ont révélé une crispation croissante parmi les Gabonais concernant la question de l’étranger, alimentée par des dérives et des abus constatés chez de nombreux expatriés. Les plus de 1700 contributions de Gabonais d’ici et d’ailleurs ont mis en lumière ces préoccupations et ont été soumises à un examen minutieux.
Les recommandations issues de cette analyse convergent vers un renforcement de l’arsenal juridique régissant les conditions d’acquisition de la nationalité gabonaise, ainsi que vers un durcissement des critères d’éligibilité à une fonction administrative ou politique pour les bi-nationaux. La volonté de mieux contrôler l’immigration clandestine se fait également sentir, avec des appels à l’élaboration d’une politique rigoureuse en la matière.
Dans le domaine de la diplomatie, les suggestions émises reflètent une volonté de traiter les difficultés et dysfonctionnements qui entravent le rayonnement international du Gabon et ternissent son image à l’étranger. Ces tendances montrent clairement une volonté de renforcer la souveraineté nationale et de préserver les intérêts du pays dans un contexte mondial complexe.
