D’après les projections de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), l’exploitation pétrolière au niveau locale tendrait vers une stabilisation des volumes de production au 4e trimestre.
Le maintien des cours du baril, le respect des quotas de production des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et la relance de l’économie mondiale vont jouer en faveur de ces projections.
« Les perspectives restent toutefois positives au regard de l’attribution des nouveaux blocs pétroliers offshore à divers opérateurs », note la BEAC dans son document de Test prévisionnel de conjoncture.
Il y a quelques mois en arrière, cette situation était différente. En juin 2021 dernier en effet, faisant la synthèse du secteur, la Direction générale des Hydrocarbures (DGH) mettait en avant une baisse de l’ordre de 11,5% du secteur par rapport à 2020 à 4,96 millions de tonnes métriques. Soit, 36,27 millions de barils.
Deux facteurs explicatifs étaient à l’honneur : l’observation des quotas et le déclin de production des champs matures.
Depuis, si les choses semblent avoir positivement changé, le secteur reprend progressivement ses marques avec une croissance annoncée de 7,8% en 2022.
Séraphin Lame