Introduit à la présidence de la République par l’ancien Coordinateur général des affaires présidentielles (CGAP), Noureddin Valentin Bongo, Fortescue Métal Group (FMG) qui a signé la semaine dernière un deal avec l’Etat gabonais pour un programme d’études de plus d’un an sur le gisement du minerais de Belinga pourrait reprendre en main ce projet.
Selon la publication Africa Intelligence, c’est à Glasgow, début novembre 2021, lors de la 26e Conférence des parties (COP26) sur le climat que Andrew Forrest, président du Group minier intéressé par le projet du fer de Belinga a entamé les tractations avec les autorités gabonaises pour la relance de ce projet.
Le 24 novembre, ces tractations ont abouti à la signature entre les deux parties, d’un accord portant sur le lancement d’un programme d’études de 12 à 18 mois sur les crêtes ferrifères du mont Belinga, dans la province de l’Ogooué-Ivindo.
Si les résultats de ce programme sont concluants, Fortescue Métal Group va développer de minerais de fer en utilisant l’hydrogène comme source d’énergie . L’aboutissement de ce projet devrait également prendre en compte l’ensemble des réalisables contenu dans la convention minière abandonnée par la China Machinery Engineering Corp, opératrice de la Compagnie minière de Belinga.
Parmi ces réalisations, la voie ferrée qui va de Libreville à Belinga, longue de 424 kilomètres. La relance de ce projet dans un contexte économique mondial difficile surfe sur la bonne santé des prix du marché mondial du fer.
Objet de conflits d’intérêts et des gros sous, cela fait environ 9 ans que le développement du projet du fer de Belinga n’avait pas fait écho au Gabon. Si tout semble sur la bonne voie pour la relance de ce projet, il y a que de nombreux paramètres doivent encore être pris en compte avant toute effectivité du projet.