TOMBER DE RIDEAU SUR LA 1ÈRE ÉDITION DU GABOMA JAZZ ROCK FESTIVAL

Le rideau est tombé, samedi soir 3 août 2019, sur le premier festival de jazz en Afrique Centrale organisé à Libreville du 1er au 3 août 2019, dans les jardins de la mairie du 6ème arrondissement.

Une cérémonie de clôture qui aura vu défiler sur la scène la crème de la crème d’artistes rock et jazzy gabonais. Une constellation d’artistes venus communier avec un public averti qui s’est aisément laissé porter par les sonorités rock et jazz du Gaboma Jazz Rock Festival.

Dans une ambiance chaleureuse et électrique, le public a vu défiler sur scène, les majors de la musique jazz au Gabon, de Vikoss Ekondo, à Fréderic Gassita, de Naneth Nkoghe à Jimmy Anderson et à Annie- Flore Batchiellilys, tous ont donné le meilleur d’eux-mêmes.

Rencontré dans les dédales du jardin de la mairie du 6ème arrondissement, le chef de bureau et représentant de l’UNESCO au Gabon, Vincenzo Fazzino, surpris par l’ambiance n’a pas manqué de montrer sa joie d’avoir cédé à sa curiosité. « J’ai entendu parler de l’organisation d’un festival de jazz au Gabon en plein air. Il fallait absolument que je vienne voir et je ne suis pas déçu », s’est-il félicité.

Pari réussi pour les organisateurs qui, à l’entame du festival, avaient placé comme objectif la volonté de sortir le jazz des clubs selects de Libreville et de faire profiter à tous les mélomanes les sonorités d’hier et d’aujourd’hui.

Pour Naneth Nkoghe, le Gaboma Jazz Rock Festival est allé au-delà de ses objectifs. « Nous nous sommes laissés surprendre par les réalités du terrain. Nous avons eu une multitude de jeunes chanteurs et de joueurs de jazz que nous avons fait traverser en découverte. Nous étions loin de penser que derrière les musiques « Bangado », il y avait une autre génération d’artistes qui sortent des églises, des écoles de musique ou qui arrivent de l’étranger et qui sont des puristes du jazz ».

Le Gabon est reconnu de tous comme un pays de voix d’or. C’est en ce sens que les artistes soulèvent alors la nécessité d’ouvrir un champ aux instrumentalistes de talents locaux. Et le jazz est perçu comme le moyen de parvenir à cette percée artistique.

Tous ce qu’on peut faire pour la vie, il faut le faire. Et pour Annie-Flore Batchiellilys, artiste gabonaise traditionaliste, c’est juste une chaîne de bonne action qu’elle a été heureuse de partager avec l’ensemble des artistes qui ont également, en tant qu’ambassadeurs de la lutte contre le paludisme, donné de la voix au combat.
Le rendez–vous est certainement pris pour l’année prochaine.

Rhona Charline M’WENKONDET

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