Contactées par notre rédaction, plusieurs banques de la place ont démenti avoir reçu un préavis de grève de leur personnel. Même son de cloche à BGFI où un accusé de réception du courrier signé de la la main de la présidente du Syndicat national des établissements de crédits (SYNEC) a curieusement été diffusé avec empressement sur certains blog.
Pour les responsables contactés, il s’agit sans doute d’une tentative de convergence de lutte avec l’appel à la ville morte d’une partie de la société civile, relayée par certains médias. « Nous ne serons pas en grève le 23 décembre, il s’agit d’une ridicule fake news. Le dépôt de ce courrier chez BGFI et l’empressement avec lequel il a été diffusé sur les réseaux sociaux montre bien l’objectif et l’irresponsabilité des personnes cachées derrière cette opération » a déclaré une source anonyme proche de la direction générale de BGFI.
Chez BICIG, on est tout aussi catégorique. Contacté par nos soins, M. Michel Aubert de la Communication de la banque a affirmé que la BICIG ne se reconnaissait pas dans cette annonce puisque n’ayant pas reçu de notification. « Nous avons eu vent de cela, mais nous n’avons pas reçu de préavis de grève de la part des délégués du personnel », a expliqué Michel Aubert.
Au sein de la BICIG, la direction est pleinement engagée à la mise en place des nouvelles mesures de riposte contre la pandémie de coronavirus et la gestion d’un incident survenu récemment avec l’intrusion des gendarmes dans les locaux de la banque.
En plus de ne pas se reconnaître dans ce syndicat, certains délégués du personnel d’une des banques contactées ont regretté les méthodes d’une certaine presse, qui s’éloigne des règles élémentaires du journalisme, comme la vérification des informations au profit du Buzz.
MMM
