LIBREVILLE, GABON (médias241.com)- A l’issue de la rencontre des membres de la Fédération syndicale des régies financières et administrations assimilées (FESYREFAA) et de l’INTERSYDICAL avec le président Ali Bongo, en présidence de Brice Laccruche Alihanga, son Directeur de Cabinet et le MBCP, une solution de sortie de crise à été trouvée ce lundi 27 novembre avec pour accord de principe le paiement immédiat des 57% ponctionné dès demain au guichet automatique du trésor public.
«Nous sortons de la présidence de la République satisfaits parce que nous avons été entendus, l’INTERSYDICAL et la FESYREFAA. Ce que nous pouvons dire aux agents c’est que, le préalable qu’ils nous avaient posés de discuter avec les autorités a été levé. Donc, dès demain, chacun pourra vérifier qu’effectivement ce préalable est levé», a dit Erisco Wilfried Ossialas Mvou, le porte-parole de la FESYREFAA.
«La deuxième préoccupation c’est de dire que, à l’heure actuelle le système variable qui a été mis en place sans une partie de ce qui constituait le problème, tombe. Et que, nous avons trois(3) mois pour pouvoir trouver un système qui soit perrin et qui soit pour des générations futures. Parce qu’il faut tenir compte que le pays est en crise. La crise est liée aux recettes. Et si y’a pas de recettes c’est parce que, d’une part nous ne travaillons plus. Donc il est nécessaire pour nous de reprendre le travail et montrer que le génie gabonais peut toujours triompher quelque-soit nos égaux», a-t-il ajouté après la réunion de travail à la Présidence de la République.
En sus les autres points à l’ordre du jour qui constituent les préoccupations de la grève des régies financières sont à l’étude et feront l’objet d’un communiqué en interne au sein des différentes instances syndicales dans chaque administration concernées ont indiqués les syndicalistes.
La suspension du mouvement de grève et le retour au lieu de travail prend effet dès demain mardi 28 novembre.
Les agents des régies financières réclament entre autres, le paiement de 4 mois d’arriérés de primes de rendement et la mise en place du mécanisme traditionnel de calcul de cette prime. Mais aussi, l’amélioration des conditions de travail.