LIBREVILLE, GABON (medias241.com)- Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le Ministère de l’Intérieur du Gabon, le service presse dudit Ministère a annoncé samedi qu’au cours d’une patrouille de routine dans la nuit du 26 au 27 avril 2018, la Brigade Anti Criminalité (BAC) a interpellé sur les berges de l’estuaire du Komo au lieu dit Barracuda dans la commune d’Owendo, 22 clandestins (21 femmes et 1 homme) d’origine Ouest africaine; de nationalité burkinabé (1); Togolaise (16) et béninoise (5).
La majorité de ce « contingent » étant composée de filles mineures dont l’âge varie entre 10 et 22 ans, tout laisse penser que nous avons affaire à un réseau de passeurs de traite des personnes à des fins d’exploitation domestiques et commerciales.
Lesdits clandestins sont gardés à vue à l’Etat Major des Polices d’Intervention (EMPI) pour nécessité d’enquête avant leur reconduite aux frontières.
20 avril 2018, Lomé et Libreville ont convenu d’une gestion concertée des cas de Togolais vivant en situation irrégulière au Gabon, notamment par un système de partage d’informations préalables et une organisation concertée des opérations de rapatriement dans le respect des droits des migrants.
Robert Dussey, le Ministre des affaires étrangères du Togo avait d’ailleurs souligné «la nécessité d’une incitation au retour volontaire des migrants en situation irrégulière par la réduction ou l’annulation des frais de visas de sortie définitive du territoire gabonais» et avait rappelé l’urgence de «la révision de l’accord sur la libre circulation des personnes et des biens, à l’emploi et à l’établissement ; un texte qui a plus de 40 ans».
