INCIDENT DU CAP LOPEZ: 92 % DE LA PRODUCTION IMPACTÉE A ÉTÉ RÉCUPÉRÉE SELON LE MINISTRE DU PETROLE

Éclairer l’opinion nationale et internationale afin de taire toutes les spéculations autour de l’incident survenu le 4 mai dernier après la rupture d’un bac de stockage d’hydrocarbures (R17) sur les installations du terminal pétrolier du Cap Lopez, tel est le sens que l’on peut donner à la visite de terrain des ministres du Pétrole et de l’Energie, porte-parole du Gouvernement ce mardi 10 mai 2022.

Cette visite de terrain fait suite à celle effectuée le lendemain de l’incident par une forte délégation de techniciens des ministères du Pétrole et de l’Environnement.

Accompagnés d’Adrien Broche, le directeur général de Perenco, Vincent de Paul Massassa, le ministre du Pétrole et son collègue Porte-parole du Gouvernement ont pu se rendre compte de l’ampleur de l’incident, mais aussi de la reprise en cours des opérations sur le terminal pétrolier, contrairement à ce qu’avaient annoncé certains activistes politiques.

Selon le ministre Massassa qui s’est entretenu avec la direction de la société Perenco, près de 90 % du pétrole brut qui s’était écoulé du Bac R17, a déjà été récupéré grâce à des opérations de pompage menées par Perenco avec l’aide de l’aide de l’administration Gabonaise.

« Le site du Cap Lopez a été circonscrit à l’ensemble des populations, et même à beaucoup de personnel. Aujourd’hui, beaucoup d’activités ont été gérées sous un Comité de crise et la gestion se fait bon train » Explique le ministre, du Pétrole, qui est revenu sur l’objet de la visite. « Nous sommes arrivés aujourd’hui pour constater dans un premier temps que les installations telles qu’elles avaient été décrites et l’incident tel qu’il avait été décrit n’avaient pas effectivement atteint le flanc marin. C’est la première constatation que nous faisons. La deuxième, c’est que les hydrocarbures qui se sont échappés du bac R17 ont été entièrement contenus dans le Merlon prévu à cet effet. Aujourd’hui, ces hydrocarbures ont été récupérés et repompés vers d’autres citernes (..) et nous comptabilisons 92 % de ce volume sécurisé. »

En effet, l’opération de pompage démarrée quelques heures après l’incident a permis de sauver une quantité non-négligeable de pétrole brut et de protéger l’environnement d’une pollution. Elle sera suivie dans quelques jours par une opération de nettoyage.

Interrogé sur la suite des événements, Vincent de Paul Massassa affiche de l’optimisme. « Il s’agit pour nous de poursuivre les opérations à la fois de nettoyage et aussi de reconditionnement de l’ensemble des équipements pour la mise en exploitation dans les tous prochains jours du terminal pétrolier. Il faut dire qu’entretemps toute l’activité au terminal n’avait pas été arrêté. Le terminal livre ses lots à SOGARA (société gabonaise de raffinage NDLR) pour les besoins nationaux, mais il y a également les enlèvements qui se font. Aujourd’hui, nous n’avons pas tout le volume nécessaire, mais l’enlèvement a pu être réalisé le week-end écoulé pour le compte de la République gabonaise. «  Précise Vincent de Paul Massassa.

Contrairement à plusieurs intox distillées dans l’opinion par des personnes aux mœurs douteuses, la production se poursuit sur site et l’environnement n’a pas été impacté. « L’incident qui a eu a été géré avec la contribution des différentes administrations concernées (..) Le gouvernement est mobilisé pour rassurer à la fois les investisseurs parce que Perenco est un investisseur au Gabon et est présent dans d’autres pays. C’est un incident qui aurait pu avoir des effets négatifs sur ses activités ailleurs, on verra ce que les enquêtes vont déterminer. Dans tous les cas aujourd’hui sur ce terminal, l’activité peut reprendre » A confié le porte-parole du gouvernement.

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