La note de conjoncture du 1er trimestre de l’année 2019 présente les belles performances de l’industrie du bois au Gabon, en raison notamment du dynamisme des unités installées dans la zone économique à régime privilégié de Nkok.
Etablie sur trois principaux axes, l’industrie du bois a connu tout au long de ce premier trimestre 2019, une embellie économique malgré le scandale du kévazingo.
A la lecture des chiffres présentés par la direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF), la production du bois œuvré a progressé de 6,3%, en raison du dynamisme des unités installées dans la zone économique à régime privilégié de Nkok et d’un approvisionnement régulier en grumes.
Le continent asiatique a élevé à 18% le taux des exportations et établi à 34 447 m3 le volume des exportations. Quant aux ventes locales, elles ont enregistré une hausse de 5,6%.
Si l’on constate le fléchissement de son activité au sein des unités de sciage au cours de ce premier trimestre 2019, la production des bois débités s’est contractée de 3,9% à 126 037.
La production de bois débités a été revue à la baisse à cause de l’interdiction d’exploiter les essences les plus prisées dont le moabi, l’ozigo et le kevazingo. Le mauvais état des routes et les problèmes de trésorerie de certaines filiales des grands groupes, ont eux aussi favorisé ce fléchissement.
Les unités de déroulage avec une augmentation de 27, 3% des exportations à 43,1%, sont en revanche parmi les bonnes surprises du secteur.
L’ensemble des voyants concernant l’exploitation forestière sont au vert. Dès les premiers mois de l’année 2019, elle a enregistrée des performances à hauteur de 6,3% et des ventes record des grumes à 32, 5%.
Le secteur aura ainsi selon cette note bénéficié dans l’ensemble d’une haute production du bois et d’une force de vente à la hauteur des efforts consentis par le gouvernement.
Rhona Charline M’WENKONDET
