Lors de sa dernière sortie en date du 04 juillet 2020, le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 27 août 2016 Jean Ping, s’est prononcé sur le nouveau code pénal. Une prise de parole pour le moins surprenante au vu du mutisme du leader de l’opposition face à plusieurs autres sujets d’actualité. En se prononçant sur le retrait de l’alinéa 5 de l’article 402 du Code pénal, il a cristallisé l’attention de la communauté internationale, en se mettant à dos certains de ses derniers soutiens, en têtes desquels l’ex-député européen Jo Leinen.
« On ne peut défendre les droits de l’homme à Bruxelles et être contre la dépénalisation de l’homosexualité à Libreville. C’est totalement contradictoire », aurait répété celui-ci, dont les sentiments à l’endroit de Ping seraient aujourd’hui plus proches de l’ « amertume », voire de la « trahison », que de la simple déception, écrit le site d’information lalibreville.com
L’étau se resserre donc autour du candidat unique de l’opposition à la dernière élection présidentielle gabonaise. Alors qu’il ne lui reste plus que très peu de soutiens à l’international, voire aucun, sa sortie médiatique n’aura pas su attirer la sympathie de ses amis de la communauté internationale. Son discours serait pour Jo Leinen, aux antipodes de l’image novatrice et réformatrice qu’il scande au-delà des frontières gabonaises.
Freddy MOUSSOUNDA
