JUSTICE : RENAUD ALLOGHO LACHÉ PAR SES AVOCATS APRÈS AVOIR CHARGÉ BLA ?

Poursuivi pour détournements de fonds publics, l’ancien directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) a-t-il été lâché par ses avocats pour avoir lourdement chargé Brice Laccruche Alihanga ?

Cette deuxième journée s’est ouverte sans la présence d’un des avocats de Renaud Allogho Akoue, l’absence de ce dernier serait, selon certaines sources, liée aux déclarations de ce dernier dans lesquelles il charge Brice Laccruche Alihanga, l’ancien directeur du cabinet du président de la république. L’avocat restant aurait quitté la salle quand Renaud Allogho a commencé à citer Gregory Laccruche.

Brice Laccruche Alihanga lors de son transfert à la prison centrale de Libreville @DR

Une attitude qui fait dire à certains observateurs que les avocats de plusieurs personnalités mises en cause dans le cadre de l’opération scorpion (opération de lutte contre la corruption ) prendraient leurs instructions auprès de celui qui est présenté comme le chef de tous, avant de se soucier du sort de leurs « clients ». 

C’est aussi sans doute la raison pour laquelle le procès de  Renaud Allogho Akoué ne bénéficie pas de la même couverture médiatique ou du même « service après-vente » que celui de Patrichi Tanasa, dont la moindre accusation, sans preuves soit-elle, est élevée par certains confrères et certains « activistes »  au rang d’évangile. 

Depuis quelques jours, certains organes de presse proches de l’opposition se livrent à une véritable campagne de communication pour  » sauver » le soldat Tanasa. La stratégie de ces derniers est de faire parler de tous sauf de la gouvernance de leur client.

Ce dernier qui a récemment gratifié l’opinion publique d’une « lettre à la nation » sans grand intérêt autre que médiatique,  doit d’ailleurs faire face à d’autres procédures judiciaires dans les jours à venir.

De son côté, présenté comme un jeune premier, à qui tout a réussi, Renaud Allogho qui risque près de 20 ans de prison, ne bénéficie pas des mêmes réseaux de soutien et risque même de devoir se défendre seul, à moins qu’il ne se lance comme son ex-collègue membre de l’Ajev dans des dénonciations «  divertissantes » sur les supposés commanditaires de ces crimes financiers, le tout, sans le moindre début de preuve.

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