Libreville est l’hôte est depuis ce 19 Juin 2019, d’une rencontre entre la Communauté des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et la Communauté des États membres de l’Afrique centrale (CEMAC).
Au cœur de ces échanges de haut niveau, l’harmonisation des programmes de réformes institutionnelles pour la prévention des conflits en vue de la consolidation de la paix entre les pays des deux communautés.
La rencontre de Libreville entre la CEEAC et la CEMAC a vu défiler un parterre de personnalités à la fois politiques et onusiennes venues conforter et conformer autour de cette plate-forme d’échange d’informations institutionnelles les réformes entreprises par les deux communautés.
L’occasion pour le représentant spécial du bureau des Nations Unies au Gabon, Stephen Jackson, d’exprimer son souhait de voir cette rencontre de Libreville favoriser l’optimisation de l’organisation sous régionale.
Et plus tard impacter positivement la prévention des conflits et la recherche de la paix, deux domaines qui bénéficient directement de l’appui de l’UNOCA.
Un tournant décisif pour l’harmonisation des programmes au sein des deux communautés. « Il serait bien qu’on parvienne à une révolution institutionnelle qui passerait par un renforcement des synergies entre la CEEAC et la CEMAC », a confié le Pr Daniel Ona Ondo, président de la commission CEMAC.
Daniel Ona Ondo confiant par la mise en œuvre de cette réunion à Libreville, la seule à même de favoriser une concurrence saine entre les acteurs des deux communautés.
Le Secrétaire général de la CEEAC Ahmad Alam – mi de reconnaître cette rencontre de Libreville comme celle qui doit consacrer l’avenir de ces deux espaces. Aussi, c’est à juste titre, qu’il a proposer à l’assemblée du jour de se pencher sur les perspectives positives en réponses aux insuffisances de la conférence des Chefs d’Etats tenue antérieurement à Ndjaména au Tchad. « En 1983, la CEEAC avait été créée pour atteindre des objectifs d’intégration en espace de 12 ans. Et aujourd’hui encore, nous sommes en attente de ces résultats », a t-il indiqué .
Son souhait , voir les différents comités de travail parvenir à la validation des avants projets de textes . Tout en passant par l’examen avant adoption des projets de réformes institutionnelles.
Autre activité, la révision du cadre organique de la CEEEAC . Un point sur lequel le Secrétaire Général de la CEEAC attend le Président Ali Bongo Ondimba, en sa qualité de Président en exercice de la CEEAC convoquer un sommet extraordinaire des Chefs d’Etats.
Une première sortie pour le nouveau ministre des Affaires Étrangères gabonais Alain Claude Billy Bi Nzé, qui a pu inscrire les déclinaisons de son ambition. « Nous sommes dans un besoin urgent des réformes pour réaliser le programme de développement de la CEEAC. C’est pourquoi le président en exercice de la Communauté Ali Bongo Ondimba a mis en place un comité de pilotage afin de favoriser l’intégration politique, économique et sociale de notre espace communautaire qui n’est pas toujours autonome financièrement », a t- il indiqué en sa qualité de président de la conférence .
Rhona Charline M’WENKONDET