La Fondation Sylvia Bongo Ondimba vient de publier son rapport d’activité de l’année 2018. C’est un travail de fourmis auprès des populations gabonaises qui, en terme moral est inestimable. Dans ce rapport, la Fondation nous décrit ses différents domaines d’action.
La Fondation Sylvia Bongo Ondimba a posé une multitudes d’actes en 2018, pour l’essentiel non quantifiables en valeur morale : 360.000 personnes ont été sensibilisées sur les cancers féminins depuis le lancement du programme Agir contre le Cancer ; 75.896 repas ont été servis aux jeunes de la rue depuis 3 ans ; 69.310 moustiquaires imprégnées distribuées depuis 8 ans ; 56.623 femmes ont été dépistées depuis le lancement de la campagne Octobre Rose ; 5.047 rubans mauves et roses ont été tricotés par les résidentes de la Maison d’Alice ; 1.038 équipements de mobilité ont été distribués depuis 2010 ; 646 mineurs de la prison centrale de Libreville ont été scolarisés depuis 2011 ; 134 patients malades de cancer ont été accueillis depuis l’ouverture de la Maison d’Alice ; 32 malades du cancer ont été accompagnés en soins à domicile depuis la création de l’Equipe Mobile des Soins Palliatifs en septembre 2017 ; 29 jeunes filles et garçons ont été bénéfiaires du programme Ozavino.
C’est en ce sens notamment que Sylvia Bongo Ondimba est revenue sur l’esprit et la philosophie qui caractérise la Fondation, dans son mot de circonstance de l’année 2018. « Nous avons pris le temps d’aller dans les centres de gériatrie et de gérontologie, à la rencontre de nos aînés, souvent délaissés par les familles, pour améliorer leurs conditions de vie et leur procurer, par notre présence, la qualité de notre écoute et des échanges, la chaleur humaine dont ils ont besoin ».
La Fondation Sylvia Bongo Ondimba, qui privilégie la solidarité, la créativité et l’innovation a décliné ses interventions en 2018 en quatre initiatives : Initiatives pour les Femmes, Initiatives pour les Jeunes, Initiatives pour la Solidarité, Appui à la société civile.
Ces initiatives ont consisté selon la Fondation à « valoriser le rôle des femmes au sein de leur famille », « sensibiliser, orienter et stimuler les jeunes dans les milieux scolaires, universitaires afin de leur permettre une meilleure appréhension de l’univers professionnel », « porter secours aux personnes fragilisées en les aidant à retrouver leur place au sein de la société », « contribuer à l’accès aux soins et à la santé des populations en mettant à leur disposition des dispositifs clés à usage commun et utilitaire ».
Le 29 janvier 2018, la FSBO s’est dotée d’une unité mobile pour détecter les cancers féminins au Gabon. « Pour renforcer le dépistage, nous avons investi dans le financement d’une nouvelle unité mobile entièrement dotée d’équipements de mammographie, d’un système complet d’échographie et qui parcourra le territoire Gabonais ».
Le 30 janvier 2018, la FSBO a révélé qu’en plus de l’unité mobile de détection précoce, elle a « mis en place et équipé 55 centres de santé d’une unité gratuite de détection précoce des cancers ».
Le 2 février 2018, la FSBO a reconnu avoir « soutenu la formation de 284 prestataires de soins à la détection précoce des cancers féminins ».
Le 15 mars 2018, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille s’est mise aux côtés des malades les plus fragiles. Elle a mis en place l’Équipe Mobile de Soins Palliatifs (EMSP), fruit du partenariat entre la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille et l’Institut de Cancérologie de Libreville.
Cette nouvelle activité de soins palliatifs, novatrice au Gabon, a permis d’être présent sur l’ensemble des aspects de prise en charge du cancer, de la phase de dépistage à la phase terminale, et plus particulièrement lors des périodes délicates de la maladie.
Dans le volet Initiatives pour les jeunes, la FSBO a également travaillé assez. « Benjamin a obtenu son baccalauréat scientifique à 17 ans, avec mention Très bien ». Il a intègre Sciences Po Strasbourg.
Après l’obtention de son baccalauréat au Gabon, toujours grâce à la FSBO « Ben Roussel a bénéficié de 2 années d’études à African Leadership Academy en Afrique du Sud avant d’intégrer une université américaine ».
La Fondation SBO qui a pour ambition de favoriser l’accès à une éducation de qualité aux jeunes, partout au Gabon, notamment dans les zones ne possédant pas suffisamment de structures d’accueil « a répondu favorablement à la sollicitation de la Mission Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, située au Val Marie, dans la ville de Mouila, qui a initié un projet de construction d’un complexe scolaire dénommé « Ecole Saint François de Sales » et de ses annexes.
L’objectif a consisté à « optimiser les capacités et les chances de réussite scolaire des jeunes élèves par un enseignement de qualité ».
Pour ce qui concerne l’Initiative pour la solidarité, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille s’est une fois de plus engagée à assurer une meilleure intégration aux personnes vivant avec un handicap.
C’est ainsi qu’elle a encore fait des dotations en matériels de mobilité manuels et électriques aux personnes porteurs de handicaps moteurs résidant aussi bien à Libreville que dans les 8 autres provinces du pays.
L’octroi du matériel électrique, fourni prioritairement aux élèves, étudiants et aux travailleurs, a permis à ces derniers « d’améliorer leurs conditions de déplacement et ainsi favoriser leur intégration, la poursuite de leurs études et l’accès à l’emploi ».
Un atelier de réparation a été mis en place à Libreville, grâce à la détermination de la FSBO pour permettre aux bénéficiaires d’assurer la maintenance curative et préventive de leurs équipements. Au cours de l’année 2018, 447 réparations réalisées au sein de l’atelier ; 25 réparations réalisées dans 3 provinces, lors des missions etc .
Après la réhabilitation de l’espace éducatif et culturel de l’Ecole Nationale pour Enfants Déficients Auditifs (ENEDA), la FSBO est venu en aide » à l’Association Arc-En-Ciel qui s’attèle à garantir le respect des droits à l’éducation des mineurs en conflit avec la loi, et à répondre aux besoins prioritaires de près de 200 enfants suivis régulièrement ». Il y avait ainsi 156 mineurs présents à la rentrée des classes 2018-2019, à la prison centrale de Libreville.
Dans le volet appui à la société civile, la FSBO a beaucoup soutenu « La Maison d’Alice qui est dédiée aux malades du cancer qui ne disposent pas d’accueil à Libreville et qui, par leur condition sociale, ne peuvent se loger ni assurer leur déplacement jusqu’à l’Institut de Cancérologie de Libreville ».
Une maison indispensable. « Dotée d’une capacité d’accueil de 20 patients, qui peuvent être assistés par un membre de leur famille, la Maison d’Alice procure au malade un accompagnement personnalisé et pluridisciplinaire pendant toute la durée de son traitement ».
Au cours de l’année 2018, « 30 nouveaux patients ont fait leur entrée à la Maison d’Alice, auxquels s’ajoutent d’autres dont le cancer n’est pas déclaré mais suspecté, afin de leur permettre d’effectuer des examens plus approfondis ».
Pamphil EBO