Le mandat des sénateurs pourrait être prorogé de deux ans, soit jusqu’en 2023. C’est l’hypothèse la plus probable au regard de la dernière allocution de la présidente du Sénat Lucie Milebou Aubusson, en vue de faire coïncider le mandat des sénateurs avec celui des élus locaux. C’est en 2018, que les élections locales se sont tenues au Gabon.
L’allocution de la présidente du Sénat a marqué d’une pierre blanche l’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2020, ce lundi 2 mars. L’attention de l’assistance a été totale lorsque la question d’une prorogation du mandat des sénateurs a été abordée.
Le mandat des sénateurs prenant fin en 2021, alors que celui des élus locaux se terminant en 2023, la classe politique gabonaise doit proposer une solution pour résoudre cette équation.
La présidente du Sénat a fait une piqure de rappel en insistant sur cette préoccupation. « Ce débat, loin d’être récent et original à notre pays, avait été soulevée par les Sénateurs eux-mêmes il y a deux ans. Quoiqu’il en soit, nous restons persuadés que la préoccupation qui est soulignée, entre le mandat des Sénateurs et celui des élus locaux, finira par trouver son épilogue », a souligné la présidente du Sénat.
Malgré les difficultés entourant la question, elle a indiqué être persuadée que le décalage qui existe actuellement entre le mandat des sénateurs et celui des élus locaux, finira par être résorbé. Le plus important étant de préserver l’intérêt de la République, de façon à « renforcer son unité et à raffermir la démocratie parlementaire bicamérale ».
Les circonstances actuelles ne permettent pas l’organisation d’une consultation électorale en vue du renouvellement du Sénat. Pour ce faire, il faudrait passer l’étape de la dissolution de la chambre haute du parlement.
Pamphil EBO