La restructuration de la Société équatoriale des mines se précise


 
Pour sortir la Société équatoriale des mines de son marasme, la direction générale de la SEM a exposé le 12 juin 2019, la stratégie de restructuration de l’entreprise. C’est un plan d’action constitué de cinq axes,  étalé sur trois ans (2019-2021) et impliquant une lutte féroce contre l’exploitation illicite de l’or.

 
Le plan de restructuration de la SEM a été présenté par son nouveau directeur général, Ismaël Ondias Souna, devant le ministre de l’Eau et de l’Energie, Tony Ondo Mba. Le but de l’opération étant de stimuler une nouvelle croissance de la société des mines. Le plan de restructuration repose sur 5 axes de développement stratégiques à mettre en œuvre de 2019 à 2021.

Pour le nouveau management de la SEM, il n’est pas question de continuer dans une voie qui risque de faire couler l’entreprise. Après 8 années de déboires préoccupants, il fallait faire sortir la SEM du rouge.

Selon Ismaël Ondias Souna, le plan stratégique prévoit la restructuration juridique de la SEM, la réorganisation de la filière or, le renforcement du rôle de la SEM dans la petite mine, la recentralisation des activités et des missions de la SEM dans les activités de carrières et de granulats et la réduction du niveau d’endettement de la SEM.

Cette restructuration doit conduire à une meilleure valorisation des ressources minières nationales et à une lutte plus vigoureuse contre l’exploitation illicite de ces richesses.

La direction générale de SEM assure que ce plan de restructuration nécessite une transformation structurelle. C’est en ce sens qu’il reposera  «sur une meilleure application des textes existants de même que sur une approche innovante de partage de production entre l’opérateur national et les différents partenaires privés».

En rappel, la SEM a été créé en 2011, avec pour missions, au nom et pour le compte de l’Etat gabonais, de détenir et gérer sa participation dans les sociétés minières.

Pamphil EBO

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