Laure Ngoundou, l’histoire d’une mobilisation extraordinaire !

L’affaire qui a occupé la toile gabonaise depuis une semaine a trouvé une réponse. Cette affaire, c’est le cas de Laure, étudiante de 23 ans à l’IST et atteinte d’un cancer du sein.
Entre appel à la solidarité de ses condisciples, cagnotte créée par la famille ou organisations d’évènements, la situation semblait bloquée et les appels à l’aide ne rencontraient pas les réponses escomptées.

Malgré tout le tapage ambiant autour de ce cas grave, la solution a été apportée par la fondation de la Première Dame et par la CNAMGS. Se refusant à tout commentaire officiel, la fondation laisse libre champs aux différentes interprétations dans le temps de traitement de ce dossier qui relevait d’une extrême urgence.
Selon notre enquête, la famille n’a saisi officiellement la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille que le lundi 14 janvier en fin d’après-midi en déposant un dossier de demande d’aide en faveur de Laure Ngoundou Tsiakonga, ce qui expliquerait le « retard » dont elle est accusée.

« La démarche de mobilisation sur internet était louable mais sans saisie officielle, la fondation n’aurait pas pu intervenir » nous révélait une collaboratrice de cette structure. Ainsi après l’intervention de la Fondation et de sa Présidente, les démarches administratives ont pu être exécutées et l’évacuation sanitaire de Laure a pu être faite dans la nuit du 16 au 17 janvier grâce à la CNAMGS.

A l’heure de la récupération politique et du voyeurisme humanitaire, il semblerait que la fondation ait préféré ne pas s’exprimer sur son rôle dans cette affaire. Un exemple qu’aurait peut-être dû suivre certains acteurs publiques qui n’ont de cesse de profiter de la détresse de compatriotes pour en faire des tribunes à leur propre gloire.

A noter qu’un concert permettant de collecter des fonds pour Laure aura lieu le 26 janvier à Libreville au palais des sports et de la culture.

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