Législatives-UN: Jean Gaspard Ntoutoume Ayi divise avec les « Cap Caravaniens »

LIBREVILLE, GABON (medias241.com)-En tournée depuis quelques temps dans le 2e Arrondissement de la commune d’Akanda, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, le candidat pressenti aux prochaines législatives s’est rendu ce samedi 14 Juillet au quartier Cap Caravane pour s’imprégner des «préoccupations de tous les jours, des habitants de cette zone mais surtout pour indiquer sa vision du rôle de député».

Comme dans bien des quartiers où il est déjà passé, le commissaire national en charge du Budget de l’Union nationale (UN), a axé son discours-réponse sur l’insécurité, le manque d’écoles et de structures médicales. Des préoccupations exprimées par les «concitoyens» de Cap Caravane.

«Notre pays se porte mal, car notre pays est dirigé par des personnes qui sont en incapacité de le faire. Dirigé par des personnes que le peuple n’a pas choisies, et qui sont au service de leurs propres intérêts au détriment du pays». Il rappelle que «la voix des urnes est celle que le militant de l’Union Nationale et de la Coalition a choisie». Aussi, «dans le cadre des prochaines élections législatives, il est plus que primordial pour nous d’élire nos députés», a-t-il lancé.

Rappelant le rôle premier du député qui est de voter les lois et de contrôler l’action du Gouvernement, le porte-parole de Jean Ping lors de la dernière élection présidentielle n’a pas manqué de préciser qu’un «honorable» représente la Nation tout entière et est à ce titre détenteur d’un mandat national.

«Dans notre constitution, c’est le peuple qui est le Souverain. Le député n’est autre que le porte-voix du peuple Souverain. Le député, comme tout élu, doit donc à ce Peuple des comptes. Le rôle du député n’est pas de construire les routes ou des écoles avec ses propres deniers. Le rôle du député est de voter les lois et notamment le budget. C’est l’action première pour améliorer le bien-être du peuple et créer les conditions du développement du pays», a-t-il précisé.

Au terme d’une rencontre qui a duré un peu plus de 2h, le candidat pressenti aux prochaines législatives a indiqué que le salut des gabonais se situe dans la persévérance de «l’esprit» qui a prévalu lors de la présidentielle de 2016. Notamment «la volonté des gabonais d’imposer à Ali Bongo la cohabitation», a-t-il martelé, avant de conclure: «Pour avoir pris sur leur temps, pour assister à cette rencontre, je ne peux qu’adresser mes remerciements à l’endroit de mes compatriotes du quartier Cap Caravane».

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