Depuis lundi 9 novembre 2020, les populations du Grand Libreville crient leur ras-le-bol quant à l’augmentation du coût du transport, notamment des taxibus. Face à cette situation, plusieurs voix s’élèvent pour réclamer un retour aux tarifs conformes à la réglementation.
Une vidéo virale circulant sur les réseaux sociaux depuis le 11 novembre 2020, montre plusieurs personnes en attente de transport en commun, pour le PK12, à une heure de pointe. L’on peut voir ces personnes manifester leur mécontentement face aux chauffeurs de taxi-bus qui réclament 1000 FCFA au lieu de 300 FCFA. Cette vidéo n’illustre qu’un exemple parmi tant d’autres.
Partout à Libreville, ces transporteurs font monter les enchères en profitant de la demande qui grimpe en cette période de rentrée scolaire. Pour partir par exemple de la gare routière, pour Awoungou, dans la commune d’Owendo, les chauffeurs de taxisbus exigent 1000 FCFA, au lieu de 400 FCFA, soit une hausse de 600 FCFA. Les taxis urbains ont également monté les prix de 100 ou 200 FCFA. En colère, les usagers des axes menant vers Saint-Michel ont érigé des barricades.
Pour rappel, en novembre 2019, les chauffeurs de transport en commun avaient formulé leur volonté d’augmenter les tarifs, en raison de l’augmentation progressive du prix du carburant. Pour cette énième augmentation, les motifs avancés sont les contrôles et rackets intempestifs. A cela s’ajoute le nombre réduit de passagers.
Sur instruction du gouvernement, le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg), Robert Menie, a réuni ce 11 novembre 2020, les transporteurs exerçant dans la zone de Saint – Michel Rio, dans le 2e arrondissement de Libreville, afin de convenir d’un tarif commun et conforme à la réglementation.
