Le paysage bancaire gabonais se retrécie avec la liquidation de la Banque Gabonaise de développement (BGD), qui se sépare de six de ses 7 agences présentes sur le territoire national.
La Banque gabonaise de développement (BGD) a fermé le 31 mai 2019. La quasi-totalité de ses agences, Kevazingo de Port-Gentil, Ebène de Franceville, Moabi de Lambaréné, Bilinga d’Oyem, Wengue de Mouila et Ozingo de Tchibanga, ont fermé leurs portes. Seule l’agence Okoumé de Libreville restera ouverte, a indiqué son liquidateur.
Du communiqué paru le 12 juin 2019, dans le quotidien L’Union, l’on retient l’invitation du liquidateur Richard Lariot Ombeny, aux clients des agences de Port-Gentil, Franceville et d’Oyem, « à conserver leurs justificatifs de paiement susceptibles d’être réclamés en cas de vérification contradictoire».
Richard Lariot Ombeny a également signifié que «tout paiement en espèce, par chèque ou par virement effectué par les clients en dehors de ce canal sera considéré comme non reçu ». Tout en précisant qu’«aucune écriture de remboursement se ne sera passée sur le compte du client et ne viendrait réduire l’encours restant».
Crée en 1960, la BGD, Société anonyme d’intérêt national et son capital de 25,2 milliards de francs CFA n’aura pas survécu à la forte crise de l’économie nationale de 2015. Malgré les tentatives de sauvetage, en septembre 2018, la banque a été mise en liquidation.
La Chambre commerciale du Tribunal de Première instance de Libreville a effectivement constaté la situation de cessation de paiement de la BGD, en audience jugée et prononcée le 19 avril dernier.
Rhona Charline M’WENKONDET