Pour les initiés, sa reconduction à la tête du gouvernement du 8 mars 2022 était inévitable. En effet, Rose Christiane Ossouka Raponda, la première femme, cheffe du gouvernement a su garder le cap dans une période particulièrement difficile pour le pays.
Pourtant, tout n’a pas été simple ces derniers mois, dès sa nomination, le Premier ministre a été la victime d’une cabale misogyne et médiatique, partant d’une minorité de l’opposition en passant par certains cadres la majorité.
Ses détracteurs, parfois tapis dans son propre gouvernement comme certains articles de presse l’ont démontré, n’y sont pas allés par le dos d’une cuillère pour opposer à sa maîtrise des dossiers, son genre. Une violence gratuite et inouïe qui n’a jamais été vue dans l’écosystème politique gabonais.
Entre les rapports à charge sur ses 100 premiers jours et les articles de presse commandités, Rose Christiane Ossouka Raponda a tout subi avec une loyauté à toute épreuve et une concentration imperturbable sur les dossiers prioritaires. Et ils ont été nombreux les dossiers prioritaires, Relance de l’Économie, Gestion de la crise sanitaire, Droits des femmes, Dialogue social et politique, face à tous ces défis, « la dame de fer » n’a pas fait mentir tout le bien qui avait été dit d’elle au moment de sa nomination le 16 juillet 2019.
Un choix dans l’air du temps pour le Président Ali Bongo Ondimba qui a su voir dans son ancienne ministre de La Défense, les qualités d’un chef capable de conduire son gouvernement dans une période particulièrement difficile tant au plan national qu’international.
« Elle bénéficie de l’entière confiance du Président de la République, tout n’est pas parfait mais les choses sont perfectibles et dans le cas d’espèce, c’est la femme qu’il faut à la place qu’il faut » nous glisse un haut cadre de l’administration publique sous couvert de l’anonymat.
Pour les populations, juges ultimes de l’action de gouvernement, les attentes sont nombreuses, éducation, santé, vie chère etc. Il est désormais de la responsabilité du Premier ministre de continuer sur cette lancée, même si la route est longue.