MAEP: OSSOUKA RÉAFFIRME L’ENGAGEMENT DU GABON À LUTTER CONTRE LA CORRUPTION.

Ayant pris part par visioconférence ce 28 juillet 2022, au nom du président de la République, Ali Bongo Ondimba, au 2ème sommet spécial du forum des chefs d’État et de gouvernement du mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), le premier ministre gabonais Rose Christiane Ossouka a réaffirmé l’engagement du Gabon à promouvoir les thématiques portées par le MAEP, notamment la lutte contre la corruption.

Créé en 2003 par le Comité des chefs d’État et de gouvernement (HSGIC) chargé de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) comme un instrument d’autoévaluation volontaire de la performance des États membres en matière de gouvernance. Le MAEP est accord volontaire conclu entre les États africains pour évaluer et réviser systématiquement la gouvernance au niveau des Chefs d’État afin de promouvoir la stabilité politique, l’intégration économique accélérée au niveau sous-régional et continental, la croissance économique et le développement durable.

C’est d’ailleurs autour des problématiques d’évaluation de la gouvernance sur le continent, que s’est articulé le deuxième sommet spécial. Une évaluation qui s’étend à la démocratie et la gouvernance politique, la gestion économique, la gouvernance d’entreprise et le développement socio-économique.

Ce sommet a surtout été l’occasion pour la cheffe du gouvernement gabonais, de rappeler que l’adhésion du Gabon au MAEP dès sa création en 2003 à Durban, en Afrique du Sud a permis au pays de « s’approprier les valeurs communes ainsi que toute l’essence, qui caractérisent cette architecture panafricaine » . Aussi, le premier ministre gabonais avait signé 21 octobre 2021, le Mémorandum pour une évaluation de notre pays par ses pairs. « A travers cet acte fort, je marquais mon engagement à respecter les termes de référence pour la conduite des missions techniques et la gouvernance de mon pays » a-t-elle indiqué.

Livraison
Urban FM