La régularité des faits divers de ce genre a poussé certains commentateurs à souhaiter le retour de la peine capitale. Loin de militer pour le retour de cette sanction ultime en laquelle nous ne croyons pas, il est néanmoins important de tirer à nouveau la sonnette d’alarme sur le danger couru chaque année, par plusieurs dizaines de petites filles au Gabon.
À Makokou, le Pasteur Iréné Magoura a été pris par les forces de l’ordre après les dénonciations de sa belle-fille âgée de 15 ans. Celle-ci l’accuse d’entretenir des rapports sexuels avec elle depuis ses 11 ans. Il a reconnu les faits.
Dans un calme olympien, le présumé violeur a relaté les faits au micro de Gabon Première : « Ça date de depuis longtemps en plus, l’enfant est venu ici, elle s’est confié à ses sœurs en disant que moi, je sortais avec elle. »
Il sera présenté au parquet avant que la justice ne décide de son sort. Le Pasteur Iréné risque jusqu’à 15 ans de prison et une amende de 50.000.000 de francs au plus.
