Une mission composée du représentant de l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), de la Banque mondiale (BM) et de la Banque africaine de développement (BAD) a récemment été reçue, par le président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), Dieudonné Odounga Awassi.
Selon Bastide Ngonga, Conseiller du président de l’Agence de Régulation des marchés publics, coordonnateur du ‘’Projet Evolution’’, cette visite avait pour objectif de toucher du doigt l’efficacité du cadre juridique, réglementaire, légal, institutionnel des marchés publics en République gabonaise.
Il est à noter que pour ce ‘’Projet Evolution’’, un « Comité de pilotage et un Comité technique fonctionnent (…). Et que cette opération bénéficie de l’appui technique de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement, avec un renforcement d’experts locaux ».
Dans ce cadre, a précisé Bastide Ngonga, « Il est tout à fait normal que nous venions à la Commission Nationale de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (…) qui a désigné un Point focal dans le cadre de l’évolution du système des marchés publics (…). Le but est l’amélioration du système de passation des marchés publics au Gabon ».
En réponse, le premier responsable de la CNLCEI, Dieudonné Odounga Awassi, a remercié la mission ARMP, BM, BAD, d’avoir choisi son institution, comme point focal dans l’opération en cours, avant d’apporter des éclairages sur le rôle de ladite Commission en matière de marchés publics.
De manière technique, « La Commission Nationale de la Lutte contre l’Enrichissement Illicite intervient en amont, c’est –à-dire lors de l’initiation des projets de textes relatifs aux marché publics, aux conflits d’intérêt, à la rémunération des fonctionnaires, aux modes de perception d’impôts et taxes, aux règles d’éthique concernant la fonction publique ou le secteur parapublic en donnant son avis. Ses avis sont obligatoires du texte organique de la CNLCEI) », a explicité, Dieudonné Odounga Awassi.
Avant de déplorer que le texte organique qui aurait dû assister à l’élaboration des instruments relatifs aux marchés publics, n’a jamais pris part aux travaux.
Occasion pour Bastide Ngonga, de le rassurer : « Il faut replacer la Commission Nationale de la Lutte contre l’Enrichissement Illicite au sein des marchés publics ».