Si des facteurs aussi bien endogènes qu’exogènes sont ces derniers temps, la cause de l’augmentation soudain des prix de certains produits, la situation se serait stabilisée depuis quelques jours d’après le ministre du Commerce, Hugues Madiya Mbadinga.
De 5000 à 7500 francs CFA, le prix du bidon d’huile de 5 litres produit et commercialisé au Gabon était, ces derniers temps, au centre des intérêts. Si ce produit n’était pas le seul à subir les pressions spéculatives du marché, la crise de la logistique, la crise des matières premières, l’augmentation soudaine de la demande et la rareté sont les paramètres à prendre dans phénomène de cherté observable ces derniers temps.
« Au niveau global, il est important que vous sachiez qu’il y a eu une tendance générale à l’augmentation des prix « , a fait constater le ministre du Commerce lors de la conférence du gouvernement organisée à Arambo hier, lundi 13 décembre. Pour le ministre, cette situation n’a pas lieu d’être. Et pour cause, estime t-il, « ces produits font l’objet d’un agrément qui permet une défiscalisation et qui protège ainsi le pouvoir d’achat des consommateurs. »
« Depuis lors, le gouvernement a répondu à ces difficultés par un contrôle de l’approvisionnement des marchés. Nous avons travaillé avec Olam Palm Gabon pour que les produits ne manquent pas sur les marchés », rassure le ministre.
« Le problème de la baisse de la production est résorbé aujourd’hui », ajoute-t-il. Cette maîtrise des quantités de production aurait permis de réguler le prix de ce produit sur les marchés.
Conséquence, « son prix n’a pas augmenté » d’après le ministre. Il est de 1100 francs CFA. Une position qui contraste cependant avec la réalité vécue ces derniers temps par les populations au Gabon.
SL
