Le maire du 5e arrondissement de Libreville, Chadi Moukarim, a effectué une visite de sensibilisation à la décharge de Mindoubé. Il était entouré des responsables de Clean Africa, entreprise opératrice sur ce site et des experts du Haut commissariat à l’environnement et au cadre de vie. Au regard de la situation périlleuse dans laquelle se trouvent les riverains de la décharge, ils ont été priés de quitter les lieux.
L’objectif de cette visite de sensibilisation était de trouver un consensus avant que le pire n’arrive. » Ici c’est vraiment très malsain pour la santé. Pour le bien de ces populations riveraines elles-mêmes, des populations de toute la ville de Libreville, au-delà du bon fonctionnement de la décharge, elles doivent sortir d’ici. Car il y a urgence. Nous voulons ensemble, avec Clean Africa, les populations riveraines et la mairie, trouver un terrain d’entente pour permettre à ces gens de sortir de là », a déclaré Chadi Moukarim, le maire du 5e arrondissement de Libreville.
Les familles concernées restent sceptiques sur les modalités de leur relogement. C’est le cas d’Armelle Mengue, une habitante de Mindoubé décharge. » J’ai fini de construire ici. Cela fait plus de 20 ans que je vis là. Quand l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre, l’ANUTTC, nous délivrait les titres fonciers pourquoi ne nous a-t-elle pas dit que la décharge allait s’élargir ».
Au regard des risques d’éboulement de terrain, de maladies hydriques, de maladies respiratoires dues à l’inhalation des gaz nocifs et des fumées dégagés par la décharge de Mindoubé, l’édile du 5e arrondissement de Libreville, fait preuve d’anticipation.
Pamphil EBO