Le secrétaire général du ministère des Eaux et Forêts, Michel Ngueba Koumba, a dénoncé les pratiques fétichistes des agents dudit ministère, dans une note datée du mardi 21 juillet 2020. Des traces de sang sur les marches d’escaliers, des oiseaux morts et des tas de feuilles jonchant les devantures de certains bureaux et entrées principales du ministère des Eaux et Forêts, sont ces derniers temps, visibles.
« Pratiques moyenâgeuses », voilà comment définit le secrétaire général du ministère des Eaux et Forêts, Michel Ngueba Koumba, l’ensemble de ces actes. En plus d’effrayer les collègues, ils ternissent la bonne image d’une administration dont les prestations visent à satisfaire l’intérêt général et les usagers-clients.
Comme il est de coutume en Afrique, les auteurs de ces pratiques malsaines cherchent bien évidement à nuire des collègues par jalousie, ou à s’attirer des promotions. Le secrétaire général a rappelé, « à toute fins utiles, qu’en temps moderne et dans un monde concurrentiel en pleine mutation, les promotions aux fonctions de responsabilités dans les hautes sphères de l’Etat doivent se faire sur la base des critères pertinents qui fondent l’éthique et la bonne gouvernance et non sur la pratique de la sorcellerie ».
Il a prévenu les auteurs de ces actes odieux, que des enquêtes ont été ouvertes pour identifier les responsables de ces agissements, « qui portent atteinte à l’intégrité physique ou moral des agents », et, créant, par la même occasion, la psychose. Ces sorciers sont passibles de poursuites judiciaires prévues par le règlement en vigueur.
Maxime OWONO