Faustin Archange Touadéra, président de la République Centrafricaine va fouler le sol gabonais ce 10 août 2022. Il est attendu au palais Rénovation du bord de mer de Libreville, par son homologue gabonais, le président Ali Bongo Ondimba. Cette rencontre devrait s’inscrire dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays de la sous-région. Avec en toile de fonds un possible retour du contingent gabonais dans la mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation de la paix en RCA (MINUSCA).
Selon le communiqué de la présidence de la République « les questions de paix et de sécurité sous régionales et continentales, à l’agenda du Conseil de Sécurité des Nations Unies dont est membre actuel le Gabon, seront… au centre des discussions entre les Présidents Ali Bongo Ondimba et Faustin Archange Touadera ». Toute chose qui laisse suggérer que la position du Gabon au conseil de sécurité de l’ONU intéresserait le président centrafricain résolument engagé dans la lutte contre l’insécurité qui règne dans son pays et la criminalité transfrontalière.
Le contingent gabonais avait été exclu en septembre 2021, des troupes de la Minusca suite à des accusations infondées d’abus sexuels. Mettant fin à 25 ans de présence militaire gabonaise à Bangui. Ces accusations n’ont jusqu’à ce jour, toujours pas été prouvées.
D’ailleurs, la visite du numéro un centrafricain n’est pas la première du genre. En mars 2018, il avait été reçu par son homologue Ali Bongo Ondimba, à qui, il avait adressé ses remerciements pour le soutien apporté par les casques bleus gabonais au sein de la mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation de la paix en RCA (MUNISCA).
Tout comme Libreville, Bangui va célébrer dans quelques jours le 62ème anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Les échanges de ce jour pourraient aussi tourner autour de ces célébrations. Par ailleurs Un renforcement des échanges commerciaux, entre les deux nations sœurs engagées dans la lutte contre le réchauffement climatique pourrait constituer l’autre partie de l’ossature des échanges.
