Quand ce ne sont pas les véhicules qui occupent les trottoirs, ce sont des étals de commerçants, voire des garages à ciel ouvert, obligeant les piétons à s’aventurer sur la chaussée, avec les risques que cela comporte.
Ce triste constat devrait amener les nouveaux maires, en particulier celui de Libreville, ville ou l’anarchie est plus palpable, Léandre Nzué, à prendre le problème à bras le corps.
L’actuel maire, alors 4ème maire adjoint de Libreville chargé des voiries sous le mandat de Jean François Ntoutoume Emane (2008-2014), s’était taillé une réputation de gendarme, en faisant preuve d’une grande fermeté avec son opération « libérez les trottoirs », initiée entre 2009 et 2010. Les marchés anarchiques obstruant les voies publiques avaient été détruits par ses soins. Une initiative qui avait reçu l’approbation des Librevillois.
Entre temps, les problèmes se sont accumulés, notamment au centre-ville de Libreville où faute de parking, des voitures se garent sur le trottoir. La mairie devrait s’investir dans la construction de parkings payants, pensent certains citoyens.
Si cette situation est certes défavorable aux piétons, mais pour d’autres, cette anarchie a permis de monter un véritable business. Aux heures de pointes, des Gabonais ou parfois des expatriés, aident les automobilistes à trouver des espaces de stationnement, moyennant 500 à 1000 FCFA.
Maxime OWONO
