Dix minutes à peine après avoir voté, le candidat consensuel de la plateforme Alternance 2023, Ondo Ossa, a prononcé un discours inattendu, annonçant donner un ultimatum d’une journée au chef de l’État sortant pour sa reddition. Ces propos, à la fois surprenants et irresponsables, semblent corroborer la stratégie de déstabilisation des institutions républicaines évoquée dans une conversation divulguée entre lui et Barro Chambrier.
Cette intervention, inopportune à cette étape de la journée électorale et alors qu’aucune tendance n’est encore connue, semble faire partie d’un plan visant potentiellement à préparer l’opinion publique à contester par la violence toute victoire autre que la sienne.
Cela crée un dangereux précédent qui exige l’attention totale des autorités gabonaises, d’autant plus que les citoyens, qui ont voté dans le calme tout au long de la journée (à l’exception de quelques retards), commencent à regagner leurs domiciles.
Des rumeurs circulent concernant des opérations de vandalisme planifiées ce soir dans certains quartiers de la capitale. Tous les éléments semblent corroborer le contenu d’un certain enregistrement audio, dont la véracité continue d’être niée, malgré les apparences.
