Dans le cadre de sa tournée dans la zone Centrale du continent, la Commission Économique du Bétail, de la Viande et des Ressources Halieutiques (CEBEVIRHA) était en atelier ce week-end à Libreville. Deux études juridique et socio-économique ont fait l’objet de cette rencontre.
Tenu à l’immeuble des Eaux et Forêts, l’atelier de restitution des deux études montre que le secteur de la pêche et de l’aquaculture auraient des atouts importants. Nommé Promotion de la Pêche Continentale et de l’aquaculture dans la Communauté Économique et Monétaire d’Afrique Centrale (PPCA 2 – CEMAC) il vise l’augmentation qualitative et quantitative de la production et l’amélioration des pratiques de la pêche continentale et de l’aquaculture sous-régionale.
Afin d’être prêt au rendez-vous de Bruxelles en septembre prochain, les membres de la CEBEVIRHA et le gouvernement gabonais affutent déjà leurs armes. « les rapports finaux doivent être bien documentés car ils serviront à mobiliser les financements lors de la table ronde de Bruxelles à laquelle sont conviés tous les ministres de la pêche de nos états membres », a précisé la Secrétaire exécutive de la commission, Pedro Beyeme Ayingone venue du Tchad.
Lors de cette rencontre, marie-Aurélie Tchilla Daker qui a conduit une étude intermédiaire pour comprendre l’importance de la pêche dans notre pays le Gabon, à apporté des éléments qui montrent que le Haut-Ogooué dispose d’une grande production aquacole et qu’elle estime à 45 tonnes de poissons, la production nationale en 2018. Sur le plan continental en matière de pêche, les deux principales zones de production au Gabon sont: Le Moyen-Ogooué et l’Ogooué-Ivindo. Le gouvernement compte dors et déjà accentuer des activités de pêche continentale et l’aquaculture sur l’ensemble du territoire.
Pierre Rolland