Le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, a pris part récemment, par visioconférence, à une concertation portée sur la recrudescence des actes de piraterie maritime dans le golfe de Guinée. Ces attaques ont endeuillé bon nombres de familles gabonaises.
En effet, depuis quelques mois, les actes de piraterie enregistrés dans le golfe de Guinée deviennent récurrents. Le 05 mai 2020, trois Indonésiens, deux Sénégalais et un Sud-Coréen ont été enlevés sur les côtes gabonaises. En décembre 2019, l’attaque de pirates lourdement armés, a vu la mort du commandant de bord gabonais nommé Aymard Koumba-Mbina. Le Golfe de Guinée semble être le nouveau berceau de la piraterie maritime. Le dernier rapport du Bureau Maritime International (BMI) indique que l’année dernière 90 % des actes de piraterie à travers le monde se sont déroulés dans ce vaste espace océanographique.
Plusieurs ministres se sont réunis pour trouver des solutions, afin que ces pirates ne sévissent plus sur les eaux du golfe de Guinée. Cette réunion de haut niveau a vu la participation entres autres, des ministres de la Défense du Cameroun, de la Guinée-Equatoriale et du Nigéria. Ces derniers ont partagé leurs expériences et leurs points de vue sur ce fléau.
Notons qu’en 2013, réunis à Yaoundé au Cameroun, les dirigeants de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et ceux de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) s’étaient accordés pour mettre en place une stratégie régionale commune. Tout cela, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies. (ONU).
Maxime OWONO
