Politique : Abidjan, Brazzaville, pourquoi ces deux capitales cherchent-elles à déstabiliser Libreville ?

Les liens entre les dirigeants ivoiriens, congolais et certains opposants gabonais sont un secret de polichinelle. Des liens parfois familiaux qui tendent à devenir la raison pour laquelle certaines personnalités tapis dans l’entourage des présidents Sassou et Ouattara, participent par tous les moyens à des opérations d’ingérence dans les activités politiques gabonaises.

Si en 2016, l’ingérence congolaise s’était limitée à financer l’opposant Jean Ping, il avait pu compter en Provence de la Côte d’Ivoire sur Mamadi Diané, Conseiller Spécial du Président Ouattara. Ce dernier avait spécialement été dépêché aux côtés de Jean Ping pour l’aider à prendre le pouvoir par n’importe quel moyen. C’est Mamadi Diané qui avait recruté les hackers ivoiriens qui avaient créé un système parallèle de diffusion de faux de résultats électoraux visant à manipuler l’opinion publique. Pris la main dans le sac, Mamadi Diané avait été officiellement démis de ses fonctions par le Président Ouattara, mais n’avait jamais quitté le premier cercle des proches jusqu’à son décès.

D’Abidjan à Brazzaville, le discours officiel est le même. Les deux pays souhaitent avec le Gabon, «  préserver les liens d’amitié et de fraternité qui ont toujours existé » pourtant en sous-main les tentatives de déstabilisation en provenance de ces pays sont quotidiennes, et proviennent le plus souvent des hautes sphères des deux Etats.

Au Congo, c’est le Vice-Amiral Jean Dominique OKEMBA. Secrétaire général du conseil national de sécurité qui aurait été chargé de piloter les actions d’ingérence et de déstabilisation au Gabon. Une véritable mission prise au sérieux par la rédaction parisienne d’un média spécialiste des politiques africaines.

L’interpellation de Guy Nzouba Ndama en provenance du Congo avec plus d’un milliard de francs CFA dans ses bagages ne serait que la partie visible de l’iceberg. Selon des voix autorisées dans cette rédaction parisienne, «  manipulation de l’opinion, recrutement des influenceurs, financement de l’opposition, embrasement du pays, ils sont prêts à tout »

Voici les autorités Gabonaises prévenues.

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