Politique: Annie Léa MEYE charge sauvagement Jean Ping !

C’est sur sa page Facebook que l’ex membre de l’Union Nationale s’en est violemment pris à Jean Ping, dont elle à soutenu la candidature dès les début de son aventure vers la présidentielle d’août 2016.

Celle qui avait officiellement « pris ses distances » avec la « galaxie ping » lors d’une apparition dans le magazine complément d’enquête de France 2, le 6 juillet 2017, n’y va pas par le dos de la cuillère quand il s’agit de régler ses comptes aux soutiens du « président élu » qu’elle traite sans détour de lâches et Avatars.

  • Patrice Henry Zomoko. L’autre nom de Jean Ping sur Facebook?

Tout part d’une publication du compte Facebook dénommé Patrice Henry Zomoko. Dans cette publication aux relents misogynes l’auteur affirme que «  Comme Annie Lea Meye, les femmes qui soutiennent le PDG ou René ndemezo Obiang ont des problèmes de mari,elles sont mariées aux étrangers,ont plusieurs enfants de père différents,n’ont pas de maris,vivent seuls »

Il n’aura pas fallu plus pour que l’ex soutien de Jean Ping sorte de ses gonds et réaffirme son indépendance vis à vis de Jean Ping et de son mouvement en démontant ligne par ligne les propos injurieux versés à son encontre.

  • « J’ai décidé de ne plus tronquer les faits comme mentir sur la réalité des morts du QG »

« J’ai décidé de ne plus tronquer les faits comme mentir sur la réalité des morts du QG » Une seule phrase dans cette diatribe a retenu l’attention des observateurs politiques. En effet l’affaire des morts du QG renvoie aux victimes de l’assaut donné par les forces de l’ordre sur le QG de Jean Ping, un assaut visant à rétablir l’ordre, et dont le nombre de victimes était officiellement de 3 puis 5 morts.
Alors que tout l’entourage de Jean Ping, dont Annie Lea MEYE relayé par une presse occidentale acquise parlait de plusieurs centaines de morts.
Fait curieux malgré les chiffres fantaisistes énoncés aucune famille plus que celles officiellement recensées n’a fait état de disparition, ainsi qu’aucune morgue n’a réceptionné ces « centaines de victimes »

Aidé par une armée de faux comptes sur les réseaux sociaux une partie de l’opposition avait fait croire que les victimes invisibles avaient été enseveli dans des charniers au Gabon, avec pour preuves..des images du Kenya, ou du congo.

« L’attaque du QG et son bilan sournoisement exagéré ont été la base de plusieurs saisines d’institutions internationales par le candidat malheureux Jean Ping. Le 15 décembre 2016. Jean Ping annonce à ses partisans avoir saisi la Cour Pénal Internationale (CPI) (ce qui en réalité n’est pas possible NDLR ) afin de dénoncer des ‘’crimes contre l’humanité’’ avant et après la présidentielle contestée du 27 août 2016.

Cette fausse saisine ainsi que toutes les autres ne prospéra pas, malgré le battage médiatique, et le lobby à coup de millions d’euro de quelques euro-députés dont l’allemand Joe Leinen et l’italien d’origine congolaise Cécile Kyenge.

Si Annie Lea MEYE a décidé de ne plus soutenir un mensonge que tout le monde en dehors la « galaxie Ping » savait, elle ne donne cependant pas de détails sur les mécanisme de ce mensonge. Des fausses photographies envoyées aux médias occidentaux, aux opérations de lobby à la commission européenne.

  • Un plan commun pour déstabiliser le Gabon

En plus de rendre ridicule tous les rapports partisans sur le bilan de cet assaut.
Cette déclaration de Annie Lea MEYE confirme l’existence d’un plan commun pour déstabiliser les institutions de la République. En juillet 2017, Paceli BIKORO, un des jeunes leaders des mouvements de jeunes de Jean Ping affirmait déjà que : «Jean Ping prévoyait d’attaquer l’armée gabonaise »

Ces dernières semaines Jean Ping était sous les feux des projecteurs à la suite de la divulgation des sources de financement de sa campagne électorale qui a duré près de deux ans. Une affaire mêlant gros sous, exploitation illégale des richesses forestières gabonaise et corruption.

Toutes ces révélations, si elles font l’actualité des médias, et alimentent les commentaires des officines politiques semblent laisser indifférent la justice qui n’a toujours pas entrepris d’entendre les auteurs et acteurs de ce qui aurait pu être le début d’un embrasement sans fin du Gabon.

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