POLITIQUE : ÉBRANLÉ APRÈS DES DÉMISSIONS EN CASCADE AU PSD, MAGANGA MOUSSAVOU S’EN PREND AU PDG

L’accusant de s’être totalement démarqué de ses « engagements initiaux » plusieurs cadres dont des élus du parti social démocrates (PSD) de l’ancien vice-président de la République ont décidé de démissionner de cette formation politique.

Parmi les démissionnaires, figurent un député, celui du deuxième siège de la Zadié (Ogooué-Ivindo), Franck Bokamba Ndombi, le maire central de la commune de Mékambo, Juste Omer Ezona, ainsi que des onze élus locaux et départementaux de cette formation politique dans l’Ogooué-Ivindo.

Ces derniers rejoignent la majorité du Président Ali Bongo Ondimba dont ils annoncent partager la vision. Pour ces derniers, les « déclarations publiques désordonnées » de Pierre Claver Maganga Moussavou qui ont pris ces derniers jours la forment d’un chantage affectif ouvert ne pouvaient rester sans réaction.

Ébranlé par ce coup, dur, porté à sa formation politique, Maganga Moussavou a accusé la majorité présidentielle d’avoir entrepris une guerre contre sa personne en raison de sa déclaration de candidature à la prochaine élection présidentielle.

Une déclaration qui fait sourire du côté de la majorité où on rappelle que le PSD avec un score n’ayant jamais dépassé les 1% (0,3% en 2016) ne peut pas raisonnablement représenter un danger pour le Parti démocratique Gabonais au pouvoir.

Prenant la « communauté internationale » à témoin Maganga Moussavou n’en démord pas. Pour lui, toutes ces attaques contre sa personnalité en font désormais le principal adversaire du pouvoir, alors même que plusieurs autres démissions sont déjà annoncées dans ses rangs.

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