Dans le cadre du cinquième anniversaire du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), le Président Alexandre Barro Chambrier, ancien ministre et député de la majorité a rassemblé les militants ce parti d’opposition pour une énième causerie politique alors que faute d’élus son parti souffre d’un manque criant de visibilité dans le débat républicain.
Alors que les observateurs s’attendaient au commentaire de 5 ans de pratique dans l’opposition, l’ancien député du 4e arrondissement de la commune de Libreville s’est livré à une critique virulente du camp politique auquel il a été membre pendant près de 40 ans avant d’en être exclu.
S’étant déjà absous de faire le bilan de sa longévité dans les arcanes du pouvoir, le Président du RPM ne s’est pas plié à un exercice qui il faut le dire n’est pas reluisant pour son parti qui compte seulement 4 sièges au parlement, lui-même ayant été battu dans le « siège familial » qu’il occupait depuis 10 ans sous les couleurs du parti au pouvoir. Autant dire que la popularité dont se réclame ce dernier à du mal à faire ses preuves.
Pour tenter d’exister et n’ayant pas le bras assez long dans l’hinterland, le RPM n’avait pas en 2018 d’autre choix que de s’allier à l’Union Nationale pour espérer glaner quelques conseillers municipaux et départementaux. 5 ans d’existence pour le RPM dans la souffrance.
En campagne depuis plus de 2 ans, le Président du RPM a repris la route pour la province de l’intérieur du pays, afin de “dissiper les doutes sur les chances d’une alternance, en ravivant en conséquence l’espoir.” Pourtant selon toutes les analyses crédibles, Alexandre Barro Chambrier n’a que très peu de chances face au candidat de la majorité présidentielle.
