Alors que le Gabon se prépare pour ses premières élections générales prévues pour le 26 août prochain, des inquiétudes grandissent quant à la possibilité d’une crise post-électorale, alimentée par des discours incitant à la haine et à la violence. Des leaders de l’opposition et de la société civile ont récemment adopté une rhétorique alarmante, mettant en péril l’unité nationale et la stabilité du pays.
Suite à l’appel du Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, à des assises pour assurer un processus électoral apaisé, certains acteurs politiques, en particulier ceux de l’opposition, ont catégoriquement refusé d’y prendre part. Au lieu de chercher des solutions pacifiques, plusieurs leaders politiques et de la société civile ont choisi d’encourager la division et la confrontation.
Parmi ces individus, on retrouve des candidats à l’élection présidentielle tels que Alexandre Barro Chambrier, Raymond Ndong Sima, et Pierre-Claver Maganga Moussavou, ainsi que des acteurs de la société civile tels que Marcel Libama, Geoffroy Foumboula Libeka, et Georges Mpaga. Ils semblent coordonner leurs actions pour propager des discours incitant à la violence et à la contestation du résultat électoral, allant jusqu’à évoquer des actions de force pour prendre le pouvoir.
Ces appels à la haine et à la violence sont particulièrement préoccupants, car ils risquent de conduire à des affrontements et à des troubles civils similaires à ceux observés lors de la crise post-électorale de 2016. La division ainsi créée dans le pays menace l’unité nationale et met en péril la paix tant recherchée par la majorité de la population.
Le climat de défiance qui règne actuellement dans le pays a déjà été exacerbé par des incidents récents, notamment des heurts survenus à Franceville lors d’une causerie politique d’Alexandre Barro Chambrier. Ces événements soulèvent de sérieuses inquiétudes quant à la stabilité du pays à l’approche des élections.
Face à cette situation, de nombreux Gabonais se demandent quelles sont les véritables intentions de ces leaders qui prétendent agir dans l’intérêt du peuple tout en appelant à la violence et à la destruction. Alors que la majorité de la population aspire à l’unité et à la paix, l’opposition et ses alliés de la société civile ont choisi une voie dangereuse, mettant en péril la prospérité du Gabon et sa réputation sur la scène internationale.
En ces temps cruciaux, il est essentiel que tous les acteurs politiques et de la société civile mettent de côté leurs différences pour préserver la stabilité du pays et garantir un processus électoral transparent et pacifique. Le Gabon a besoin d’unité et de dialogue pour continuer à progresser et à prospérer, et les appels à la violence ne peuvent en aucun cas être une solution viable pour l’avenir du pays.