Politique: les parlementaires du PSD interpellent Ali Bongo.

Les parlementaires du Parti Social Démocrate (PSD), à travers une déclaration faite à la permanence du parti ce 27 mai 2019, interpellent le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, à réagir face aux accusations sur la personne de Manganga Moussavou, président de cette formation politique.

Conduits par Albertine Maganga Moussavou, les deux députés et les deux sénateurs que compte le PSD, arborant leurs écharpes pour marquer la solennité de la déclaration, ont décidé de rompre avec le silence face à l’actualité brûlante du moment qui est le Kevazingo Gate.

Dans la déclaration lue par l’épouse du président du PSD, il est question entre autres d’interpeller le Chef de l’Exécutif Ali Bongo Ondimba.“Notre réaction d’aujourd’hui, vient de l’amalgame, du parallèle qui a été tiré entre l’éviction du vice-président et le SACANDALE du trafic du kevazingo dans notre pays. Cet amalgame fait que un de vos hauts collaborateurs soit qualifié de chef de gangs, de voleur et de malfaiteur et à partir de là, il est vilipendé et humilié sur le plan national et international” précise la député Albertine Maganga Moussavou pour qui, il n’est pas acceptable de continuer à regarder sans réagir.

“Monsieur le Président de la République est-ce normal que celui que vous avez hissé à la haute fonction de Vice-président de la République soit traité de la sorte alors qu’il n’a pas encore été entendu et qu’aucune décision de justice le condamne. Est-ce normal que cet homme qui est mon époux, le père de mes enfants, mon compagnon de toujours et qui est mon compagnon de lutte politique avec qui nous avons lutté pour que tous ensembles, nous puissions mettre sur pied un véritable état de droit et de démocratie dans ce pays. Est-ce normal que Maganga Moussavou soit remercié de la sorte?”, s’indigne l’épouse du vice-président qui en clamant l’honnêteté et la loyauté de son camarade et mari vis-à-vis d’Ali Bongo, demande à celui-ci une réaction immédiate face à ces accusations et humiliations.

“Nous demandons au Président Ali Bongo, clé de voûte de toutes les institutions et garants de toutes les libertés fondamentales des Gabonais, de mettre fin dans les délais les meilleurs à cette campagne ignominieuse de dénigrement, de destruction massive qui atteint un individu et qui a besoin de la sauvegarde de son honneur”.


Avant de se séparer de la presse nationale et internationale, l’honorable Albertine a tenu à préciser que Maganga Moussavou a “le soutien de toute sa famille biologique et politique”.

Pierre Rolland

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