POLITIQUE : MICHEL MENGA FAIT DÉBOUTER BARRO CHAMBRIER EN JUSTICE

Les deux hommes politiques, anciens camarades au sein du parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir, passés à l’opposition se disputent la présidence du Parti « Rassemblement Héritage et Modernité » qui aurait été dissout pour donner naissance au Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) dont Alexandre Barro Chambrier est le président, tout un programme.

Exclus de l’actuel parti au pouvoir en mars 2016, quelques mois avant la présidentielle d’août, les deux hommes avaient soutenu, avec leur mouvement, Rassemblement Héritage et Modernité(RHM) la candidature de Jean Ping, un autre ancien camarade du PDG. En août 2017, le RHM devient légalement un parti politique de l’opposition avec pour Président, Alexandre Barro Chambrier et pour Secrétaire Exécutif, Michel Menga.

En rejoignant pour la énième fois les rangs du gouvernement en mai 2018, Michel Menga va provoquer son exclusion du RHM qu’Alexandre Barro Chambrier va se presser de muer en Rassemblement pour la patrie et la modernité afin d’écarter définitivement, Michel Menga. Une entourloupe qui ne passera pas.

Le 3 janvier 2021, agissant pour le Rassemblement Héritage et Modernité, Michel Menga va organiser le congrès dit de clarification qui va le porter à la présidence de ce parti. Une posture que la tendance « Chambrier » considère comme un trouble. S’en suivra une volée de nom d’oiseau à rebours de l’élégance et une procédure judiciaire.

La décision numéro 22/2020-2021 de la Cour d’appel judiciaire rendue le 24 avril dernier vient mettre un terme à cet épisode déplorable de la vie politique Gabonaise. En effet, le juge des référés a considéré qu’Alexandre Barro Chambrier ne peut pas se réclamer président d’un parti politique, le Rassemblement pour la patrie et la modernité(RPM) qui n’a pas encore d’existence légale, de ce fait les actions de Michel Menga au nom du Rassemblement héritage et modernité (RHM) ne sauraient être un trouble.

Michel Menga se retrouve donc à la tête d’un parti politique dûment constitué. Pour le président Chambrier c’est la procédure de reconnaissance de son parti politique qu’il gagnerait à entamer au plus tôt en vue de l’élection présidentielle de 2023 à laquelle beaucoup d’observateurs le voient candidat.

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